Bienvenue sur le nouveau site de la médiathèque Croix du Bac, Ici, on «joue», on «rit», on «échange» «livres», «musique», «apéro» et «chips» pour être «heureux» «ensemble». Allez venez nous découvrir !
Céline nous a d’abord parlé du recyclage en général… puis à partir de boites de lait ou jus de fruit, elle a donné, étape par étape, les techniques pour fabriquer un porte-monnaie.
les 10 enfants et les 6 grands ont plié, découpé, décoré…même fait quelques points de couture….
Après 2h d’atelier, chacun est reparti très content avec son porte-monnaie personnalisé.
Animation organisée dans le cadre de « Bibliothèques en fête » du réseau de la Serpentine.
Et ce n’était pas la première fois qu’on réalisait cet atelier, un article de la voix du nord de 1994 dans le cadre du projet « 1000défis pour ma planète »
Histoire & Recette
Le papier est le support le plus employé en imprimerie
D’origine très ancienne (certains attribuent aux chinois l’invention du papier au deuxième siècle de notre ère), il fut d’abord exclusivement fabriqué à la main avec des matières très diverses (bambous, roseaux, vieux chiffons), et ce, jusqu’au XVIII siècle
En 1799, le Français Nicolas Robert inventa la première machine à fabriquer le papier en continu, au lieu de l’obtenir feuille par feuille.
Quels que soient les constituants de base (chiffons, cellulose, paille, vieux papiers) et le mode de fabrication (industrielle ou manuelle)
l’obtention du papier passe obligatoirement par deux phases distinctes :
préparation de la pâte et formation de la feuille.
Pour obtenir la feuille, la pâte est tout d’abord diluée dans une très forte proportion d’eau.
Puis, à l’aide d’une forme ( deux cadres rectangulaires emboîtés dont l’un constitue les limites de la feuille et l’autre est garni d’une fine toile métallique), il faut prendre une certaine quantité de pâte dans la cuve .
Agitée par un mouvement de va-et-vient, la toile métallique retient les fibres mais laisse s’égoutter une partie de l’eau.
Au bout de quelques instants, ce qui deviendra la feuille de papier a suffisamment de consistance pour que le premier cadre soit retiré et que l’agglomérat pâteux de fibres soit placé sur un feutre, puis recouvert d’un second feutre.
Quand une certaine quantité de feuilles sont ainsi prêtes,
elles sont soumises à la pression énergique d’une presse
puis mises à sécher, une par une, dans un endroit aéré, mais non soumis aux effets du soleil et du gel qui les rendraient cassantes et inutilisables.
Ceci est le canevas de fabrication du papier à la main