Bienvenue sur le nouveau site de la médiathèque Croix du Bac, Ici, on «joue», on «rit», on «échange» «livres», «musique», «apéro» et «chips» pour être «heureux» «ensemble». Allez venez nous découvrir !
le vendredi 12 novembre à 20h : c’est gratuit …. réservation conseillée / le concert sera suivi du pot de l’amitié
Coïncidence humaine et musicale, introspection et réalité romancée, depuis 4 ans le trio catalogue, archive et cueille la vie courante… Une belle alchimie qui semble les emmener tout droit sur les pas d’un blues’n’soul à l’américaine, franc et en clair-obscur, incontestablement touché par l’étoile de l’espoir.
Ce concert vous est proposé par l’association Dynamo dans le cadre du festival LIVE ENTRE LES LIVRES – NORD en partenariat avec la CCFI + d’infos et toutes les dates du festival sur http://www.liveentreleslivres.fr
Ce dimanche 3 octobre, sur le coup de 11h, la médiathèque s’est métamorphosée en restaurant gastronomique.
Aux fourneaux, trois chefs étoilés, réunis sous l’acronyme KGB – Kitchen Groove Band -, qui ont troqué pour l’occasion la toque traditionnelle pour une passoire en fer blanc du plus bel effet. Les voici maintenant en salle pour présenter leurs créations parmi lesquelles on ne saurait trop recommander le millefeuille à l’échalote, avec des frites !!, ou le Manhattan hot dog. Tout est bon pour ces virtuoses de la baguette : casseroles, poêles, boîtes de conserves, bidons en plastique ou encore poubelle. On a droit alors à un feu d’artifice d’inventivité, de fantaisie et d’humour qui ravit un public enthousiaste.
On en redemande.
dimanche matin la pluie était au rendez-vous… donc impossible de faire la déambulation dans la rue, ni dans le jardin de la médiathèque… qu’à cela ne tienne ! le KGB a trouvé une solution …la déambulation se fera du grenier à la cave… merci à eux, aux spectateurs, et à la municipalité pour nous avoir proposé ce spectacle de rue….
Ces musiciens bouleversent avec excitation la musique traditionnelle ukrainienne en la plongeant dans une atmosphère tumultueuse où polyphonies, accordéon et violoncelle côtoient didjeridoo, tablas…
Le groupe Dakhabrakha (trois femmes et un homme) a été créé en 2004 au sein du théâtre Dakh à Kiev, en Ukraine. Issu du milieu universitaire et artistique, ce quatuor a arpenté pendant des années les villages d’Ukraine pour collecter des chansons populaires avant qu’elles ne disparaissent à tout jamais.
Le nom provient de verbes ukrainiens signifiant respectivement «donner» et «prendre» – tout en jouant également sur le nom «Dakh» (littéralement «toit» en ukrainien).
Après avoir collecté d’ancestrales chansons populaires dans les villages, ils ont souhaité marier tradition et modernisme. Instrumentation minimaliste (violoncelle, djembé, accordéon et claviers) et costumes typiques (toques de fourrure et robes de prêtres orthodoxes) tranchent avec les rythmiques dubstep aux influences hip-hop. Tribales et hors du temps, leurs compositions sonnent comme autant de transes harmoniques sans frontières (des Balkans à l’Orient en passant par l’Afrique et l’Inde). Costumes traditionnels, polyphonies ancestrales, chants d’oiseaux, instrumentation minimaliste qui emprunte aux transes africaines et orientales, l’ensemble nous transporte dans une frénésie joyeusement foutraque et terriblement authentique.
Depuis leur découverte aux Eurockéennes en 2014, alors que l’actualité s’est gravement assombrie en Ukraine, le groupe symbolise plus que jamais la liberté artistique, l’ouverture progressiste auprès d’un peuple qui entend revendiquer son identité et sa soif de démocratie dans la paix et la joie. DakhaBrakha a été invité à participer à la vitrine de globalFEST où ils ont été proclamés par le magazine Rolling Stone comme la «meilleure évasion» du festival . » source
« Un bel envoûtement, l’hallucination totale un vrai choc durable, la sensation d’avoir trouvé une musique tradimoderne, à la fois ancestrale (les instruments, les polyphonies traditionnelles) et neuve (les rythmes de transe, l’influence du hip-hop). De la musique techno, tribale et hors du temps, aussi bonne qu’une rave dans un champ au milieu de nulle part, et au cœur de tout. »Les Inrocks
Honnêtement, quand je me suis dit que je voulais bien faire part de mes coups de cœur sur le blog, j’ai d’abord cherché quels artistes m’avaient marqué, et le rôle de la médiathèque dans cette histoire. Tout de suite, 2 noms ont sonné comme une évidence : Danyel Waro et Christine Salem. 2 voix intenses, brûlantes, engagées, celles qui m’ont ouvert la porte du maloya, cette musique traditionnelle de la Réunion. Mais voilà, à quoi bon partager un coup de cœur pour des disques qui sont peut-être retournés à la MDN ou en prêt dans d’autres médiathèques ? C’est que cela fait bien 6 ou 7 ans que j’ai rendu les exemplaires de la médiathèque pour m’empresser d’acheter tout ce que je trouve de ces 2 -là. Que cela ne vous empêche pas d’aller les découvrir….
Le maloya, pour moi, vieux conservateur que je suis, c’est une voix, des chœurs, le kayamb et le rouler, point, rien à rajouter. Pourquoi rajouter à ce qui est déjà complet ? Les mélodies sont riches, les chanteurs et chanteuses tellement présents dans leur voix pleines et entières. Alors, moi, les orchestrations intimes, épurées, allez, disons-le, ascétiques, me conviennent parfaitement. J’aime l’épure, les musiques acoustiques.
Et puis voilà, la médiathèque met en rayon Trans kabar : Maligasé
Du maloya avec batterie, contrebasse et guitare électrique. Intransigeant mais ouvert, prêt à remettre en question mes dogmes musicaux, j’écoute. Et là, la preuve que le maloya électrifié, ça sonne, ça claque. On retrouve l’aspect tribal, musique de transe propre à toutes ces musiques traditionnelles populaires. Et puis le blues, quand il a rencontré l’électricité, il a gardé son groove, sa pulse, son identité. Même chose ici. 7 titres, près de 40 minutes organiques, avec juste l’envie de se laisser porter dans leur son volcanique électrique. Le groupe a su garder l’aspect spirituel de cette musique, l’électrifier au sens noble du terme sans effet variété et sans aseptiser cette musique sauvage. Dans ce type de musique, le risque, c’est un batteur qui n’a pas assimilé la rythmique intrinsèque à ces musiques. Là, ça marche. Le guitariste et le bassiste sont toujours au service des mélodies sans faire d’esbroufe. Tout a l’air facile quand ils jouent, preuve qu’ils sont bons, très bons. Et la voix, les voies, moi, ça me remue l’intérieur. C’est l’énergie du maloya à laquelle on rajoute celle du rock, le sauvage, avec juste des vieilles distorsions et un chouia de reverb.
L’intro de Di mwin la tonbé, et tout le reste du morceau d’ailleurs, la classe, un …’tain de morceau, un sacré arrangement, une voix, une guitare qui tourne en boucle à souhait ! Et quand sur Maligasé, cette montée progressive vers l’explosion, vers toujours plus fort, plus intense, plus hypnotique, alors je dis merci la médiathèque de la Croix du Bac pour ces pépites permanentes.
jouer de l’harmonica tout en faisant du beatbox. Le résultat est a couper le souffle.
Le talent du jeune italien n’est pas passé inaperçu puisque Moses Concas a également participé à l’émisison Italia’s Got Talent 2016. Sa façon si atypique de jouer de l’harmonica lui a permis de remporter haut la main l’émission. Moses Concas a envouté le public avec son style qui mêle l’harmonica et la voix à travers le beatbox.
Son slogan, « je suis la personne que je joue« .
Né à Carbonia en Italie, dans le sud de la Sardaigne précisément, Moses Concas a commencé à jouer de l’harmonica enfant poussé par sa grand-mère. Une fois adulte il a vécu pendant des années à Londres où un choc lui a fait prendre un tournant radical. Moses Concas a pris une décision qui a changé le cours de sa vie: jouer dans la rue. Le jeune homme a fait de son chagrin une force, rappelle le journal italien La Nuova Sardegna (lien en italien).
L’artiste de rue a interpellé au festival italien, connu pour sa contribution à la naissance de l’art de la rue italienne.
Sa passion et sa vivacité, ainsi qu’un talent indéniable, ont conquis le public et un attroupement de personnes s’est rapidement crée au fil de sa performance, des gens qui le filmaient, le regardaient d’un air ébahi et conquis. (…source)
Une discographie et une énergie à découvrir absolument…
Les Ogres de Barback (Mathilde, Alice, Sam et Frédo Burguière) sont à l’origine d’une compilation de morceaux choisis parmi le vaste répertoire de Pierre Perret.
Bel hommage pour l’auteur, compositeur, interprète, qui fête cette année ses 60 ans de carrière !
Album à Découvrir !
Les quatre frères et sœurs, fans inconditionnels de l’ami Pierrot, ont décidé de réunir une vingtaine de chanteurs d’horizons très différents: François Morel, Olivia Ruiz, Mouss et Hakim, Tryo, Didier Wampas, Magyd Cherfi, Christian Olivier, Benoit Morel, Rosemary Standley, Idir, Massilia Sound System, Alexis HK, Loïc Lantoine, Féfé, Flavia Coelho, Danyel Waro, Jean-Didier Hoareau, René Lacaille, Lionel Suarez…
Ces artistes ont choisi leur titre en résonance avec leur sensibilité.
la version courte du café du canal…
Je ne savais pas…
Je ne savais pas que tant de jeunes gens (et moins jeunes !) sans se connaitre forcément avaient ménagé pour moi une petite place tendrement privilégiée entre les deux ventricules de leur gros cœur. Ils ont choisi eux aussi de traverser la vie en vivant leur passion, tout comme moi. Je n’étais pas certain du tout qu’ils pouvaient chialer en même temps que moi, partager les mêmes colères et les mêmes éclats de rire…
Je ne savais pas que leur palpitant à eux aussi était prêt à éclater en faisant le premier pas sur le plateau de La Cigale, de l’Olympia ou celui du mythique, terrifiant et merveilleux des Vieilles Charrues.
Je ne savais pas que ces étonnants jeunes gens s’apprêtaient à traverser la vie avec, eux aussi, le refus posé au bord des lèvres, le refus de la facilité du système imposé, de la bêtise encouragée par les marchands de vent… le refus de tricher, de rentrer dans le rang, d’obéir aux dictats de la pensée toute faite.
Oui, c’est grâce à mes chers Ogres que je sais tout cela à présent… ils s’appellent Mathilde, Alice, Sam et Frédo et ils sont pourris … de talent ! Ils ont l’esprit aussi mal tourné que le mien ! Tant pis pour eux !…
Eux aussi me rejoindront en enfer. Eux et tous les autres. Tous mes enfants naturels qui feront des petits à leur tour. Pour le bonheur des gens libres.
Grand merci mes amis. [Pierre Perret]
Un documentaire réalisé lors de l’enregistrement de l’album, A voir !
Le bonheur, c’est toujours pour demain… lalala la lalala
Dans le cadre « Live entre les livres » la salle était comble …. et c’est parti pour une petite heure de musique avec le groupe EDGÄR… de jolies mélodies, 2 très belles voix, de la bonne musique, les spectateurs conquis….que du positif pour cette soirée réussie…
Et comme d’hab à la Croix du Bac, tout ce termine par un moment convivial autour d’une soupe améliorée !
Vous ne connaissez pas encore Sage comme des sauvages ?
Une suggestion d’album, frais et sauvage, à dégoter pour la médiathèque !
… ça se passe de mots
… ça s’écoute en boucle !!
« lailakomo »
“Ce serait une sorte de folk, qui flotterait au-delà de toute idée de territoire. Ce serait une sorte de chanson française en plusieurs langues, de rock sans l’Amérique, de musique du monde aux chemins imprévisibles.
Sages Comme des Sauvages est un duo qui met dans sa musique beaucoup plus que deux personnes : il y a dans l’album Largue la peau des voyages et des retours, des rêveries et des emprunts, un univers tribal et des imaginaires urbains. Comme si un jeune Georges Brassens avait navigué dans l’Océan Indien plutôt que dans le XIVe arrondissement, comme si Woody Guthrie avait appris la guitare quelque part près de Salvador de Bahia, comme si le monde n’était plus qu’un seul continent…”
Bertrand Dicale.
Brindilles à mon Zenfan
» Voici l’un des premiers albums les plus réjouissants de l’année : « Largue la peau » du groupe Sages Comme Des Sauvages. Groupe ou plutôt duo composé de deux artistes : Ava Carrère et Ismaël Colombani. Retenez bien le nom de ces deux-là qui ne sont pas des inconnus pour ceux qui suivent les sentes un peu moins fréquentées. Parce que ce duo nous offre un disque enthousiasmant, alliant fraîcheur, légèreté, poésie, fantaisie tout en traitant bien souvent de sujets beaucoup plus graves qu’une écoute rapide pourrait le laisser supposer. Les disques qui ont une couleur, un univers sont assez rares pour ne pas passer à côté de celui-ci.
Se nourrissant de multiples influences, Sages Comme Des Sauvages parvient à créer un opus qu’il serait vain de vouloir classer dans un genre, c’est aussi leur grande réussite. D’ailleurs, il est fort probable que le duo refuserait d’être classé dans une catégorie préférant les métissages, l’indépendance. » la suite ici…
l’association Dynamo propose aux médiathèques « live entre les livres »
« Parce que les médiathèques sont des lieux où la culture n »est pas que figée sur des supports, live entre les livres invite les musiciens régionaux à investir les rayonnages et à aller à votre rencontre pour des temps conviviaux de concerts, d’ateliers ou de conférences autour des musiques actuelles… tous les éléments sont réunis pour vous offrir des moments uniques, et c’est gratuit ! »
A l’origine d’Edgär, nos deux protagonistes, faisant tous deux leurs armes sur la scène amiénoise. Tandis qu’Antoine dirige énergiquement son groupe de « rockbidule », Ronan, d’un tempérament plus rêveur, exerce ses talents de compositeur au sein de son groupe de « popytrruc ». Inéluctablement, c’est lors d’un concert (donné par le groupe de Ronan) que ces deux univers entrent en collision. (suite…)
Après avoir découvert le 1er album dans les bacs de la médiathèque il y a quelques années ( merci la média ! ) un coup du hasard, lors de mes vacances 2015 dans le lot, je tombe sur un flyer dans un bar qui m’annonce Imbert Imbert en concert à Verfeil sur seye, je regarde une carte, c’est à quelques kilomètres de là, pas besoin de réfléchir, ni une ni deux dans notre petite camionnette aménagée, nous allons découvrir le Tarn et Garonne, ( C’est bon la liberté ) un territoire et des paysages que je vous conseille, au passage !
Muni de ma petite caméra, et de quelques verres consommés, je n’ai pas pu m’empêcher de capter cette instant de convivialité dans ce petit village de 300 habitants… et cet artiste que j’apprécie beaucoup !
Je voulais vous en faire profiter, et vous faire découvrir si ce n’est pas déjà fait !
Le cancer des gens soumis
Un goût de crasse
La suite de l’histoire, c’est que Verfeil sur Seye, c’est pas très loin de Najac ! ( Ici Najac, à vous la Terre ; La vie comme elle va… ) Quel bol ! Et une sacré coïncidence, même à des milliers de kilomètres de la médiathèque, on se trouve à y penser, à ce CD ou ce DVD qu’on a emprunté et avec lequel on a partagé un moment particulier !
Donc hop dans notre petite camionnette direction Najac pour voir de mes yeux ce village perdu ! Des vacances imprévus et mémorables !
La morale de cette histoire ? Fréquentez les médiathèques, empruntez et puis promenez vous l’esprit ouvert !!
Pour ceux qui ont manqué le superbe concert de Stephan Eicher et ses automates au centre André Malraux d’Hazebrouck, ils ne vous restent plus qu’à emprunter les CD à la médiathèque…
C’était au musée de la vie Rurale de Steenwerck le samedi 11 octobre
François Guernier alias Tichot, après « 14-18 avec des mots » est revenu avec un nouveau spectacle de poèmes mis en musique et chantés à partir de poésies écrites durant la Grande Guerre. Les textes choisis sont le fruit d’un quotidien difficile infligé aux hommes et aux femmes durant la Première Guerre mondiale. Ils ont su rendre témoignage de leur expérience à travers des mots, des vers, des cris poétiques. Un très beau spectacle !
On était là … et on a passé un très très bon moment ! GG-Martine-AM-Edith-JP….
From&Ziel c’est un duo pianiste – chanteur
Une expérience multiple, à fleur de peau, rythmique et émotionnelle. From est un parolier habile et ses mots emmènent le public dans un univers poétique, urbain, touchant et drôle. Sa voix rauque, suave et puissante se mêle à la musique inspirée et lyrique de Ziel. Ils traversent au fil de leurs chansons le spectre des émotions humaines avec poésie, gravité et espièglerie. De la chanson d’aujourd’hui qui s’enrichit sans tabou des influences des musiques actuelles. L’alchimie sonne comme une évidence.
Synopsis : La bonne humeur – el gusto – caractérise la musique populaire inventée au milieu des années 1920 au cœur de la Casbah d’Alger par le grand musicien de l’époque, El Anka. Elle rythme l’enfance de ses jeunes élèves du Conservatoire, arabes ou juifs. L’amitié et leur amour commun pour cette musique qui « fait oublier la misère, la faim, la soif » les rassemblent pendant des années au sein du même orchestre jusqu’à la guerre et ses bouleversements.
C’est en 2003, à l’occasion d’un voyage de fin d’études en Algérie, que Safinez Bousbia, la réalisatrice du film, découvre par hasard le monde des maîtres de la musique chaâbi. Touchée par les destins de ces musiciens inspirés, elle éprouve alors le besoin de partager sa découverte, et décide donc de changer radicalement de vie en pénétrant dans l’univers du cinéma. El Gusto est son premier film.
Elle décide aussi de créer un grand orchestre composé des maitres du chaâbi. Ce projet réunira des chanteurs Juifs et Musulmans, qui furent séparés suite à l’indépendance algérienne en 1962….Cet orchestre se produit désormais sur les plus prestigieuses scènes musicales internationales. L’ouverture des concerts est habituellement assurée par un muezzin et un rabbin qui chantent ensemble…..
Un vrai coup de cœur….découverte culturelle, musicale, historique et humaine…..
– Who’s Gonna Get the Ball from Behind the Wall of the Garden Today?
InFiné –
Découvert en 2010 avec un premier album (Oil Slick) impressionnant de témérité et de densité, Libre comme l’air Bachar Mar-Khalifé persiste et signe avec un nouvel album au titre à rallonge (Who’s Gonna Get the Ball from Behind the Wall of the Garden Today?) et au contenu séduisant.
Consolidant la place d’Infiné à la pointe des labels actuels, ce disque splendide, avec lequel se nouent d’emblée des liens d’étroite intimité, est l’œuvre d’un homme qui, malgré son jeune âge (il vient d’avoir 30 ans), a déjà accompli un long parcours. Et pour cause : fils de Marcel Khalifé, compositeur-interprète libanais internationalement reconnu, et frère cadet de Rami Khalifé, devenu lui aussi musicien (notamment au sein du trio Aufgang),
c’était samedi au musée de la vie rurale de Steenwerck
avec le « petit orchestre de chambre folk » composé de Margaux Liénard au violon et William Schotte au violoncelle, Vincent Brusel crée tous les paysages pour des aventures au goût de sel, de forêt, de chemins, de ruelles…
Pour ce récital « les amuseurs d’oiseaux », Vincent Brusel et ses deux acolytes, nous ont invité à découvrir leur musique mise au service d’une plume radicalement poétique, pour un moment rare de voyage et de liberté.
Un p’tit moment hors du temps, ça fait beaucoup de bien…on a beaucoup aimé…
anne marie, edith
Vincent Brusel, chanteur, auteur et compositeur sort son premier album, « Les Amuseurs d’Oiseaux ».
Mélodie festive, pour fêter le soleil qui n’est toujours pas là…
c’est ma découverte coup de coeur de cette semaine…
Et les deux albums ci-dessus sont disponible à la médiathèque !!
¨Un cocktail détonnant aux vertus euphorisantes à consommer sans aucune modération dont l’abus serait même bénéfique pour la santé. Source » : Ministère de la santé Syldave.
« Les Voleurs de Swing » font main basse sur le jazz manouche
Les Voleurs de Swing, ce sont trois musiciens tourangeaux qui depuis 2005, dynamitent le jazz manouche pour en faire un cocktail explosif. Leur énergie et leur goût de la dérision s’exprime sur leur deuxième album « Anarchie en Syldavie ».
Vous connaissiez le jazz manouche, voici venu le temps du punk manouche. Avec leur énergie débordante, une contrebasse, des violons, des textes dont certains sont en français, nos trois tourangeaux ont réussi à créer leur propre univers. Leur musique pourrait servir de bande musicale à un film du truculent Emir Kusturica! Pour eux tout a vraiment commencé en 2005 lors d’un passage en direct sur France 3. Ils enregistrent et auto-produisent ensuite un premier CD de dix titres où ils incluent leurs compositions. Dans la foulée, ils remportent le tremplin jazz du Petit Faucheux à Tours. Une récompense qui va leur ouvrir les portes des studios professionnels et de la notoriété. Il faut dire qu’avec leur présence scénique et leur énergie, il est difficile de leur résister. Ces voleurs là ne peuvent pas passer inaperçus !Source francetvculture
« Quel pourcentage du public repart d’un concert des Voleurs de Swing avec le sourire ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 99,5% selon les organisateurs,un peu moins selon la police mais peu importe ! » lire la suite sur l’igloo
au musée de la vie Rurale de Steenwerck le Vendredi 18 mai
la musique traditionnelle de Mongolie est transmise chez les nomades de père en fils par la voie orale. C’est ce que Tserendavaa a réalisé avec son fils. Ils s’accompagnent de leur morin khurr.
Dans le cadre « Une semaine de la Mongolie » et en partenariat avec le musée Guillaume de Rubrouck.
c’était samedi dernier au musée de la vie rurale de Steenwerck, une superbe découverte et un vrai bon moment en compagnie de Tony Melvil…..
-Dijonnais d’origine, Etienne Villemot, dit « Tony Melvil », explore des expériences personnelles, vécues ou rêvées, dans lesquelles il se débat contre les agressions du monde. Au violon et à la guitare, servi par des textes sombres et grinçants, Tony Melvil malaxe ses incertitudes et en fait profiter nos zygomatiques. Son style va de la pop-rock de Khâro à la chanson de Lulu, en passant par la chanson de rue de Tchobello, du violon à la guitare et au chant (en passant par la comédie !) voir la suite là…
et c’est pas rien, il a eu droit à un article dans Télérama…
le CD est disponible à la médiathèque (achetez-le c’est mieux…)
Thomas Pitiot est un chanteur français né en 1975 à Dugny (Seine-Saint-Denis) vivant à Aubervilliers.
En 2002, son premier album qui mêle déjà influences françaises et d’Afrique Noire reçoit un bon accueil
En 2004, il sort un petit disque au tirage limité Le Baron Perché, contre Ernest-Antoine Seillière.
Son deuxième album La Terre à Toto rencontre en 2005 un accueil qui le conduit à deux années de concert avec notamment Loïc Lantoine, Agnès Bihl, Toma Sidibé et Casey.
En 2007, il est parmi les créateurs du Festival Aubercail, le festival des mots dits à Aubervilliers, festival de chansons qui se déroule en mai chaque année.
Son succès va croissant avec son troisième album Griot sorti en 2008
En 2010 : album En public à Aubercail
En 2011 : album La Place de l’autre
Et le petit dernier en 2013 « père & fils »
et si vous voulez en savoir plus sur Thomas Pitiot, c’est ICI
Citoyen de l’univers, j’ai posé mon sac sur cette terre que j’ai choisie pour mienne… Cabiac sur terre… Repaire… refuge… qui ne m’empêche pas d’observer et partager les douleurs du monde.
De me révolter devant le cynisme, le mépris, la désinvolture qu’ont certains à jouer avec le feu et l’avenir.
De m’indigner devant le déni, l’indifférence et les souffrances qu’ils infligent aux humains, hommes, femmes et enfants, à la terre, à l’eau, à l’air et à tous ses habitants, graines, plantes, arbres, insectes, oiseaux, poissons, mammifères…
Ce sont les mêmes qui ont exterminé des peuples entiers, pour faire main basse sur leurs territoires et les richesses des sols et des sous-sols. Leur conscience est glaciale et dicte le bien et le mal au nom de Dieu, de la Loi, de la Vérité et de la Propriété.
Y a-t-il une limite à leur soif de pouvoir et de possession ? Sommes-nous innocents, nous qui allons sagement poser nos petites économies dans le secret de leur coffres en espérant récolter quelques miettes de ce gâteau empoisonné ? Savons-nous que tout au bout, cela produit des armes, des graines atrophiées, des vaches folles, des déchets nucléaires, des enfants affamés et des gens sans travail ? Sommes-nous condamnés à nous écraser devant la ren- tabilité, la compétition, le succès et la vic- toire des vaniteux, des petits chefs, des puissants ou de tout ceux qui voudraient tant l’être ? Sommes-nous obligés de nous taire devant la peur que l’on veut nous coller à l’échine, peur de l’autre, peur de l’errance, de l’inconnu, peur de perdre… perdre quoi ? Ils ont peur de la mort tout autant que nous, et ils la flambent à coups de bombes ou de torchères de pétrole.
Alors qu’il y a la vie ! Alors qu’il y a tant à s’émerveiller, partager, donner, recevoir. Tant de regards, de sourires, de poignées de main généreuses, d’épaules solides, d’instants de bonheur, de caresses douces et de fragilités magnifiques. Tant d’amours, d’espoirs et de rêves bons et fous… Rester debout, vivre autrement, cette vision du monde que je me suis forgée, optimiste envers et contre tout, je la dois en par- tie à quelques rencontres indélébiles. Ma maman, tout d’abord, qui faisait tellement bien la pâte à gaufres… Puis dès le début des années 70, quand j’écrivais mes premières chansons, les pères nourriciers que furent Félix Leclerc, François Béranger et Jean-Pierre Chabrol. C’est la raison de leur présence aussi dans ce nouvel album et ma manière de leur dire merci…
JOFROI
les CD de Jofroi sont disponibles à la médiathèque….
le CD est disponible à la bibliothèque mais concernant Melissmell, il faut vraiment la voir, l’entendre sur scène, elle y est assez phénoménale…. (elle était présente à la fête à Loïc Lantoine à Méricourt)
Bien sur, il y a du Saez, du Cantat et même du Brel en elle…et alors? Elle nous propose du bel ouvrage…, palpitant et terriblement authentique
» Le percutant MC Tumi Molekane et ses trois musiciens (dont deux membres du groupe 340ml) ont pris la vague post-apartheid. L’or a fait de Johannesburg une capitale économique ; des groupes comme Tumi and the Volume en feraient volontiers une capitale culturelle. Des mots tranchants et pertinents sur un son coloré et groove à souhait, combo de hip-hop instrumental, rap, soul, jazz et reggae, les Suds-Africains portent en musique la conscience et la parole d’une génération de jeunes motivés et motivants dont les ressources et l’inspiration ont déjà largement franchi les frontières sud-africaines. »
À coups de riddims percutants et sur le fil aiguisé d’une poésie bien sentie, ils prônent la fierté de leurs origines et sont porteurs d’espoir pour la jeunesse locale. La voix de Tumi, chaude et précise, est aussi partageuse, et laisse la place à Keorapetse Kgositsile, poète sud-africain, sur « Johnny Dyani ». Puisant également son inspiration musicale et poétique parmi les acteurs historiques d’une Afrique en paix, le groupe emprunte un parcours musical varié, passant même par la case afrobeat de Fela, palpable sur « Afrique » ou des sons plus funk sur « In a minute ». Par la multiplicité de ses influences, la précision de son rap et la pertinence de ses mots, Tumi and the Volume sort du lot avec ce premier album studio dont les racines plutôt Roots ont grandi nourries du son de Miles Davis. Partager son histoire, porter les doutes et espoirs de tout un pays sont les motivations de cette formation exceptionnelle annonciatrice d’un renouveau musical sur ces terres qui peinent à retrouver leur fertilité. » Fabien Maisonneuve sur Mondomix