Chroniques agriculturelle…..

Il y a des dimanches qui font du bien. Celui-là commence tranquillement par une matinée ensoleillée et collective dans le jardin de la médiathèque, se poursuit à vélo et finit devant un film, l’incontournable film du dimanche soir.

Chronique 1

« Roxane », c’était jusqu’ici la cousine de Cyrano, et l’héroïne d’une chanson. D’ailleurs, la seconde tient son nom de la première, soit dit en passant. Maintenant, c’est surtout le nom d’une poule, star d’un film. Un film qui parle d’un agriculteur bio éleveur de poules en plein air, voilà qui donne envie, donne des idées. On se prend même à rêver que tous nos voisins le regardent.

Raymond élève ses poules et il leur lit quotidiennement des extraits de Cyrano. Forcément, il a déjà toute notre sympathie. Quand la coopérative annonce qu’elle n’achètera plus ses œufs, ni ceux de ses collègues, chacun cherche une solution, à sa manière. Raymond, sa manière, c’est d’interpeller les internautes avec des vidéos mêlant théâtre et agriculture. Faire le buzz est-il suffisant ? Son épouse ne comprend pas, sa fille le soutient. C’est ces histoires, ces relations que nous raconte ce film. C’est la rencontre entre un paysan et sa voisine anglaise, les préjugés qu’ils doivent faire tomber. Le scénario est touchant, les acteurs sont tous à leur place. Guillaume De Tonquédec, qui joue Raymond, est juste parfait. Un acteur qui joue un paysan qui rêve d’être comédien, ça doit être jouissif,  surtout un paysan comme Raymond. Léa Drucker est aussi juste dans le rôle de l’épouse toujours amoureuse, mais qui doute, s’inquiète. Mais vraiment, mon gros coup de cœur va à Lionel Abelanski, le beau frère, un doux dingue un poil exalté.

Si ce film est aussi authentique (mot fourre tout, mais c’est le seul qui me vienne en tête), c’est parce que les consultants embauchés pour ce film sont des agriculteurs. Que dire de plus ?

J’aime bien les films du dimanche soir. P.L.

Chronique 2

Et puisque l’on en est à causer agriculture et cinéma, empruntez « Trait de vie », bien rangé avec les dvd et les livres sur l’environnement, à côté de la grainothèque.

On quitte la fiction pour le reportage. En fait, non, pas un reportage, plutôt le portrait de plusieurs agriculteurs et paysans qui utilisent la traction animale. Maraîchers, céréaliers, débardeurs nous racontent leur relation avec âne ou cheval de trait. Quand le débardeur raconte que son cheval c’est son collègue, et qu’évidemment, il ne va quand même pas manger ses collègues, moi, je craque.

Ce franc parler, rugueux, direct, simple, ou l’art de tout dire avec rien. Et c’est ça l’esprit de ce film : nous toucher avec ces personnages, leur motivation, leur galère, leur doute, leur énergie. C’est un reportage qui n’explique pas, ne milite pas, mais qui raconte une histoire, nous fait rentrer dans la vie de ces gens. Ni idéalisme ni nostalgie passéiste, juste une tranche de vie. Et puis non, la vie d’agriculteurs qui coopèrent avec un âne n’est pas toujours un long fleuve tranquille, le film sait le montrer aussi.

A la fin, on se dit que l’image et le son des chevaux de trait dans les champs, c’est quand même autre chose que les énormes machines actuelles. D’accord, les banques ne seraient pas d’accord, mais bon, il y a plus grave.

Et si l’image ne vous suffit pas, que vous voulez voir, sentir, ressentir vraiment cette histoire de traction animale, allez faire un tour au Doulieu, au Jardin des Loufs.

Être accueilli par un cheval blanc d’écume, qui ramène dans sa carriole quelques centaines de kilos de céleri dans le  noir de l’hiver , voilà qui vous réchauffe tout le corps. P.L.

Dakhabrakha

Ces musiciens bouleversent avec excitation la musique traditionnelle ukrainienne en la plongeant dans une atmosphère tumultueuse où polyphonies, accordéon et violoncelle côtoient didjeridoo, tablas…

Le groupe Dakhabrakha (trois femmes et un homme) a été créé en 2004 au sein du théâtre Dakh à Kiev, en Ukraine. Issu du milieu universitaire et artistique, ce quatuor a arpenté pendant des années les villages d’Ukraine pour collecter des chansons populaires avant qu’elles ne disparaissent à tout jamais.

Le nom provient de verbes ukrainiens signifiant respectivement «donner» et «prendre» – tout en jouant également sur le nom «Dakh» (littéralement «toit» en ukrainien).

Après avoir collecté d’ancestrales chansons populaires dans les villages, ils ont souhaité marier tradition et modernisme. Instrumentation minimaliste (violoncelle, djembé, accordéon et claviers) et costumes typiques (toques de fourrure et robes de prêtres orthodoxes) tranchent avec les rythmiques dubstep aux influences hip-hop. Tribales et hors du temps, leurs compositions sonnent comme autant de transes harmoniques sans frontières (des Balkans à l’Orient en passant par l’Afrique et l’Inde). Costumes traditionnels, polyphonies ancestrales, chants d’oiseaux, instrumentation minimaliste qui emprunte aux transes africaines et orientales, l’ensemble nous transporte dans une frénésie joyeusement foutraque et terriblement authentique.


À suivre aussi une émission France Culture, Le Chemin, la Voie de Dakha Brakha


Depuis leur découverte aux Eurockéennes en 2014, alors que l’actualité s’est gravement assombrie en Ukraine, le groupe symbolise plus que jamais la liberté artistique, l’ouverture progressiste auprès d’un peuple qui entend revendiquer son identité et sa soif de démocratie dans la paix et la joie. DakhaBrakha a été invité à participer à la vitrine de globalFEST où ils ont été proclamés par le magazine Rolling Stone comme la «meilleure évasion» du festival .  » source

« Un bel envoûtement, l’hallucination totale un vrai choc durable, la sensation d’avoir trouvé une musique tradimoderne, à la fois ancestrale (les instruments, les polyphonies traditionnelles) et neuve (les rythmes de transe, l’influence du hip-hop). De la musique techno, tribale et hors du temps, aussi bonne qu’une rave dans un champ au milieu de nulle part, et au cœur de tout. »  Les Inrocks

La page youtube de Dakhabrakha pour plus de sons.

Laurent

Coup de coeur de P. : épisode 5

1ère résolution de l’année 2021 : écrire pour le blog de la médiathèque, partager mes coups de cœur. Oui, d’accord, mais si à chaque fois que je me régale avec un film, un disque, un livre, je m’épanche en compliments excessifs, en apologie du beau, du généreux, du sensible, je vais considérablement peser lourd au niveau du stockage sur les serveurs informatiques. Bref, venons-en au fait : « au revoir là-haut ».

Il y a des rituels qui ne s’expliquent pas, comme celui du film du dimanche soir. Avec toujours ce dilemme : un truc léger pour se vider la tête, au risque de se retrouver devant un gros nanard dont on n’ose pas reconnaître l’avoir vu, ou alors un truc plus intellectuel, on s’en vante même si en vrai, on n’a pas tout compris ou on s’est ennuyé. Et puis il y a ces films qui arrivent à réconcilier nos 2 penchants. « Au revoir là-haut » en fait partie. D’abord, premier élément qui donne envie : un film de et avec Albert Dupontel, forcément, on est en confiance. Le film démarre dans les tranchées en 1918. Dès les premières images, j’ai été impressionné par la photographie, les couleurs vives. Ensuite, l’histoire s’installe, celle d’une arnaque, du genre que l’on cautionne, parce que juste, morale, poétique. Il y a les costumes, le jaune d’Albert Dupontel, une merveille ! Il y a les masques. Celui du lion, avec cette scène de danse, funambule en équilibre entre la gravité de l’après-guerre et la fraîcheur des années folles. Il y a la rencontre entre un père et son fils. Il y a une autre histoire d’un père et de son fils. Il y a tous ces personnages touchants, irritants, inquiétants, rassurants. Il y a la sensibilité d’Albert Dupontel tout au long de ce film. Il suit une vraie aventure romanesque tout en montrant la France des années 1920. Il nous parle d’une époque, il nous parle de corruption, du pouvoir de l’argent, d’une belle amitié, de solidarité.

Je vous parle d’un film dont vous avez probablement entendu parler, peut-être même vu…. Au moins, ma contribution vous rappelle le plaisir que vous avez eu à le regarder, et peut-être même envie de le revoir.

Piments zoizos / BD de Tehem

Voilà une nouvelle BD de Tehem, auteur de bande dessinée réunionnais : Piment Zoizos ; Les enfants volés de la Réunion. BD historique et documentaire.

 « Des personnages fictifs, une histoire vraie, un récit documenté sur un chapitre peu reluisant de l’histoire de la Ve République : les enfants de la Creuse.

Entre 1962 et 1984, quelque 2 000 mineurs de La Réunion sont séparés de leur famille et envoyés en France où leur est promise une vie meilleure.

Jean n’échappe pas à ce destin. Éloigné de sa petite sœur, il est transplanté en Creuse. De foyers en familles d’accueil, il fait la rencontre d’autres enfants réunionnais dans la même situation que lui. Une vie durant, entre errances et recherches, il tentera de comprendre pourquoi…

Richement documenté grâce au concours de l’historien Gilles Gauvin, Piments zoizos raconte un chapitre méconnu de l’histoire de la Ve République, celui des  » enfants de la Creuse « .

Cette BD est très touchante, on s’attache très vite aux personnages, à leur amitié. On rit, on pleure, on est en colère… une histoire humaine.

Après avoir lu cette BD, je me suis mise à chercher d’autres BD de cet auteur dans les médiathèques (oui parce que si j’achète toutes les BD, je ne vais jamais pouvoir revenir !) et j’ai trouvé Quartier Western, BD anthropomorphique qui se passe également à la Réunion, une histoire noire mais très drôle –  « Téhem, émule de l’école de Tcho, raconte son enfance dans la Réunion des années 70 à travers un road movie haletant qui en surprendra plus d’un. »

Pour la Médiathèque Croix du Bac , vous avez déjà « Chroniques du léopard » et je pense que « Quartier Western » aussi (en haut!), il ne faut pas s’arrêter là ! 😃 ….Olivia

on ne va pas s’arrêter là ! Piments Zoizos bientôt disponible à la médiathèque

les coups de coeur de Pierre L… épisode 3

Honnêtement, quand je me suis dit que je voulais bien faire part de mes coups de cœur sur le blog, j’ai d’abord cherché quels artistes m’avaient marqué, et le rôle de la médiathèque dans cette histoire. Tout de suite, 2 noms ont sonné comme une évidence : Danyel Waro et Christine Salem. 2 voix intenses, brûlantes, engagées, celles qui m’ont ouvert la porte du maloya, cette musique  traditionnelle de la Réunion. Mais voilà, à quoi bon partager un coup de cœur pour des disques qui sont peut-être retournés à la MDN ou en prêt dans d’autres médiathèques ? C’est que cela fait bien 6 ou 7 ans que j’ai rendu les exemplaires de la médiathèque pour m’empresser d’acheter tout ce que je trouve de ces 2 -là. Que cela ne vous empêche pas d’aller les découvrir….

Le maloya, pour moi, vieux conservateur que je suis, c’est une voix, des chœurs, le kayamb et le rouler, point, rien à rajouter. Pourquoi rajouter à ce qui est déjà complet ? Les mélodies sont riches, les chanteurs et chanteuses tellement présents dans leur voix pleines et entières. Alors, moi, les orchestrations intimes, épurées, allez, disons-le, ascétiques, me conviennent parfaitement. J’aime l’épure, les musiques acoustiques.

 Et puis voilà, la médiathèque met en rayon Trans kabar : Maligasé

 Du maloya avec batterie, contrebasse et guitare électrique. Intransigeant mais ouvert, prêt à remettre en question mes dogmes musicaux, j’écoute. Et là, la preuve que le maloya électrifié, ça sonne, ça claque. On retrouve l’aspect tribal, musique de transe propre à toutes ces musiques traditionnelles populaires. Et puis le blues, quand il a rencontré l’électricité, il a gardé son groove, sa pulse, son identité. Même chose ici. 7 titres, près de 40 minutes organiques, avec juste l’envie de se laisser porter dans leur son volcanique électrique. Le groupe a su garder l’aspect spirituel de cette musique, l’électrifier au sens noble du terme sans effet variété et sans aseptiser cette musique sauvage.  Dans ce type de musique, le risque, c’est un batteur qui n’a pas assimilé la rythmique intrinsèque à ces musiques. Là, ça marche. Le guitariste et le bassiste sont toujours au service des mélodies sans  faire d’esbroufe. Tout a l’air facile quand ils jouent, preuve qu’ils sont bons, très bons. Et la voix, les voies, moi, ça me remue l’intérieur. C’est l’énergie du maloya à laquelle on rajoute celle du rock, le sauvage, avec juste des vieilles distorsions et un chouia de reverb.

 L’intro de Di mwin la tonbé, et tout le reste du morceau d’ailleurs, la classe, un …’tain de morceau, un sacré arrangement, une voix, une guitare qui tourne en boucle à souhait ! Et quand sur Maligasé, cette montée progressive vers l’explosion, vers toujours plus fort, plus intense, plus hypnotique, alors je dis merci la médiathèque de la Croix du Bac pour ces pépites permanentes.

https://www.facebook.com/Transkabar/

Pensez à aller à l’étage. Même à l’époque du streaming et de la musique en ligne, on peut encore découvrir sans algorithme.

les coups de cœur de Pierre L… épisode 2

Episode 2 : Pride  : rayon film DVD adulte

S’il y a bien un film dont on peut, non, dont on doit parler c’est « Pride ». Où comment un collectif gay londonien souhaite aider des mineurs grévistes au fin fond du pays de Galles, en 1984. Oserais-je parler de convergence des luttes ?

Tout commence suite à une manifestation gay à Londres pour défendre leurs droits. Mark et d’autres se disent qu’ils ne sont pas les seuls à souffrir de la politique du gouvernement de Thatcher : en même temps, il y a une grève nationale des mineurs. Alors ils décident de lever des fonds et de les apporter directement sur place dans un village du pays de Galles. Oui, mais en 1984 (espérons que les choses aient vraiment changé depuis), recevoir de l’argent de la part de gays, ce n’est pas simple.

Ce film, c’est l’histoire de cette rencontre, c’est l’histoire d’individus, d’un groupe, celle d’une évolution, apprendre à connaître l’univers et la vie de l’autre. Quand à la fin du film, j’ai su que c’était tiré d’une histoire vraie, quelle joie de me dire que les happy ends sont parfois possibles.

Ce film fait du bien il fait sourire, rire, réfléchir, ressentir. Il est délicat, sans mièvrerie hollywoodienne. Il est sensible sans sensiblerie.  En tout cas, à voir en VO sous-titrée …

Ce film a beaucoup circulé pendant un temps, c’est bien la preuve qu’il faut le regarder…..

Pride est un film réalisé par Matthew Warchus .

les coups de coeur de Pierre L. en 4 épisodes…

épisode 1 : Le grand méchant renard de Benjamin Renner

BD et DVD / rayon jeunesse mais pas que….

L’équipe de la médiathèque nous demande d’alimenter le site en partageant nos coups de cœur, alors je me lance… Difficile de choisir par lequel commencer, avec tous les disques, films, livres que j’y ai découvert depuis près de 15 ans. Mais la période me donne envie de parler d’une BD et d’un dessin animé (film d’animation pour faire mieux) : « Le grand méchant renard ». Alors, certes, cela semble plutôt destiné à un public jeune, mais franchement, parent, grand parent, oncle, tante, cousin, cousine, grand frère ou grande sœur, on aura tous plaisir à suivre les aventures de ce renard. Il essaie de faire peur aux poules de la basse-cour proche de sa forêt, en prenant exemple sur le loup. Mais rien n’y fait, les poules le chassent systématiquement. Alors avec le loup, ils ont un plan : voler des œufs puis attendre que les futurs poussins grandissent pour les manger. Évidemment, les choses ne se passent pas comme prévu.

Les dessins, les textes, l’histoire, tout est réuni pour passer un bon moment, drôle, rafraîchissant, sans jamais tomber dans la facilité.

Dans la foulée, ruez-vous sur le DVD … quand je l’aurai rendu à la médiathèque. En plus de cette histoire, 2 autres mettant en scène un cochon posé, réfléchi, avec un canard et un lapin, que l’on pourrait qualifier, comment dire ? Légers, farfelus, spontanés si on est sympas avec eux, franchement limités et puériles si on l’est moins. N’empêche que leur histoire avec le Père Noël, et leur volonté de sauver cette fête est sûrement une des plus drôle, loufoque que je connaisse.

En plus de ce sens des dialogues, des comédiens pile dedans, on peut aussi parler de la musique, un swing manouche, qui colle parfaitement à l’ambiance générale.

C’est déjà culte pour plusieurs quadra et trentenaires autour de moi, et regarder le DVD pendant les fêtes un rituel incontournable. Peut-être bientôt pour vous aussi…..

Moses Concas

Et la réinvention de l’harmonica…

C’est envoutant et splendide !

Le jeune italien Moses Concas a un talent rare:

jouer de l’harmonica tout en faisant du beatbox. Le résultat est a couper le souffle.

Le talent du jeune italien n’est pas passé inaperçu puisque Moses Concas a également participé à l’émisison Italia’s Got Talent 2016. Sa façon si atypique de jouer de l’harmonica lui a permis de remporter haut la main l’émission. Moses Concas a envouté le public avec son style qui mêle l’harmonica et la voix à travers le beatbox.

Son slogan, « je suis la personne que je joue« .

Né à Carbonia en Italie, dans le sud de la Sardaigne précisément, Moses Concas a commencé à jouer de l’harmonica enfant poussé par sa grand-mère. Une fois adulte il a vécu pendant des années à Londres où un choc lui a fait prendre un tournant radical. Moses Concas a pris une décision qui a changé le cours de sa vie: jouer dans la rue. Le jeune homme a fait de son chagrin une force, rappelle le journal italien La Nuova Sardegna (lien en italien).

L’artiste de rue a interpellé au festival italien, connu pour sa contribution à la naissance de l’art de la rue italienne.

Sa passion et sa vivacité, ainsi qu’un talent indéniable, ont conquis le public et un attroupement de personnes s’est rapidement crée au fil de sa performance, des gens qui le filmaient, le regardaient d’un air ébahi et conquis. (…source)

Une discographie et une énergie à découvrir absolument…

 

Mois du film Documentaire

le vendredi 22 novembre, nous avons passé le film « en quête des nouveaux herboristes » … un film de Daniel Schlosser, une coproduction les docs du Nord -Faites un vœu…

25personnes présentes… les discussions se sont prolongées autour d’une soupe (merci Marie)…de l’avis de tous, nous devrions faire cela plus souvent !

le DVD est empruntable à la médiathèque

Retour sur le « Live entre les livres »

il y a 6 ans, nous avions participé au 1er Live entre les livres avec Louis Aguilar … une très belle découverte !

Camille et Aurélien de Dynamo…. Louis Aguilar

on a remis ça pour le 7ème … un nouveau look, de nouvelles balades, Louis Aguilar a emmené dans son univers, le public venu nombreux (64 personnes dans notre p’tiote salle)… un public très diversifié… jeunes , ados, moins jeunes etc etc … de l’avis de tous une très très belle soirée !

les CD sont disponibles à la médiathèque

Coup de cœur : « les Liberterres »…

LES LIBERTERRES : Un film documentaire de JEAN-CHRISTOPHE LAMY et PAUL-JEAN VRANKEN

Une production Koan- 2015 -82′

Fondation Terre de Vie et Fondation Lunt. RTBF-Unité Documentaires

les-liberterres

Des histoires de rébellion contre les dérives de l’industrie agro-alimentaire. « Les Liberterres » suit le parcours de 4 paysans qui ont tourné le dos, définitivement, aux méthodes de l’agriculture conventionnelle. Rebelles et passionnés, ils résistent à tous ceux qui veulent sonner le glas de leur liberté.

En contrepoint, des archives nous font voyager en noir et blanc dans une époque où la Science, croyait–on, allait définitivement sauver le monde de la faim et de la malnutrition. Des paysages d’Europe et d’Afrique aux 4 saisons, des personnages émouvants et provocants, des histoires qui s’entrecroisent pour parler un seul langage : la terre libérée.

 

 

Partant de portraits intimistes et humains, ce documentaire nous transmet l’énergie et l’enthousiasme de 4 paysans qui ont fait le choix de l’autonomie.

ce documentaire à reçu de très nombreuses récompenses…

disponible à la médiathèque

 

Andreï Tarkovski

Les films d’Andreï Tarkovski en libre accès

« Parmi les grands réalisateurs soviétiques, Andreï Tarkovski fait figure de sommité. Décédé en 1986 à l’âge de 54 ans, ce poète et esthète du septième art a laissé derrière lui une courte filmographie, mais qui a influencé des générations de cinéastes. Son approche métaphysique et spirituelle, son audace visuelle et la structure inconventionnelle de ses récits sont quelques-unes des caractéristiques de son cinéma exigeant mais gratifiant.

Son œuvre est désormais plus accessible que jamais. Mosfilms, le plus vieux et plus grand studio russe, a en effet mis en ligne cinq de ses longs métrages sur YouTube, dans des versions restaurées et sous-titrées. Seuls ses deux derniers films (« Le Sacrifice » et « Nostalghia », produits en-dehors de son pays natal), manquent à ce catalogue remarquable. / Un article rtbf culture


L’enfance d’Ivan (1962) :

Pour son premier long-métrage, récompensé du Lion d’or à la Mostra de Venise, Andreï Tarkovski suit les aventures cruelles d’un jeune garçon éclaireur dans l’armée russe. Les marques de son cinéma y sont déjà : des images d’une puissante beauté, un goût prononcé pour la contemplation et une mise en scène poétique des difficultés de l’existence. (Durée: 1h 35min)


Andreï Roublev (1966) :

  partie I & II : Dans cette biographie d’un peintre d’icônes religieuses, Tarkovski réalise un portrait réaliste mais grandiose de la Russie du XVème siècle, et livre une méditation sur le conflit religieux, le rôle de l’art et la puissance de la nature. (Durée: 2h 30min )

Partie 1

Partie 2

Voir aussi  Solaris (1972) ,   Le Miroir (1975) , Stalker (1979)
OU plus d’information sur Andreï Tarkovski, Cliquer ci dessous
Poursuivre la lecture de « Andreï Tarkovski »

Sage comme des sauvages

Vous ne connaissez pas encore Sage comme des sauvages ?

2b584b876ac01198385da3dd1bcfdb4eec14272e.jpgUne suggestion d’album, frais et sauvage, à dégoter pour la médiathèque !

… ça se passe de mots

… ça s’écoute en boucle !!

« lailakomo »

“Ce serait une sorte de folk, qui flotterait au-delà de toute idée de territoire. Ce serait une sorte de chanson française en plusieurs langues, de rock sans l’Amérique, de musique du monde aux chemins imprévisibles. 

Sages Comme des Sauvages est un duo qui met dans sa musique beaucoup plus que deux personnes : il y a dans l’album Largue la peau des voyages et des retours, des rêveries et des emprunts, un univers tribal et des imaginaires urbains. Comme si un jeune Georges Brassens avait navigué dans l’Océan Indien plutôt que dans le XIVe arrondissement, comme si Woody Guthrie avait appris la guitare quelque part près de Salvador de Bahia, comme si le monde n’était plus qu’un seul continent…”

Bertrand Dicale.


Brindilles à mon Zenfan

 » Voici l’un des premiers albums les plus réjouissants de l’année : « Largue la peau » du groupe Sages Comme Des Sauvages. Groupe ou plutôt duo composé de deux artistes : Ava Carrère et Ismaël Colombani. Retenez bien le nom de ces deux-là qui ne sont pas des inconnus pour ceux qui suivent les sentes un peu moins fréquentées. Parce que ce duo nous offre un disque enthousiasmant, alliant fraîcheur, légèreté, poésie, fantaisie tout en traitant bien souvent de sujets beaucoup plus graves qu’une écoute rapide pourrait le laisser supposer. Les disques qui ont une couleur, un univers sont assez rares pour ne pas passer à côté de celui-ci.

Se nourrissant de multiples influences, Sages Comme Des Sauvages parvient à créer un opus qu’il serait vain de vouloir classer dans un genre, c’est aussi leur grande réussite. D’ailleurs, il est fort probable que le duo refuserait d’être classé dans une catégorie préférant les métissages, l’indépendance. » la suite ici…

 

 

ALBUM A DECOUVRIR !

laurent

 

 

 

Imbert Imbert

Après avoir découvert le 1er album dans les bacs de la médiathèque il y a quelques années ( merci la média ! ) un coup du hasard, lors de mes vacances 2015 dans le lot, je tombe sur un flyer dans un bar qui m’annonce Imbert Imbert en concert à Verfeil sur seye, je regarde une carte, c’est à quelques kilomètres de là,  pas besoin de réfléchir, ni une ni deux dans notre petite camionnette aménagée, nous allons découvrir le Tarn et Garonne, ( C’est bon la liberté ) un territoire et des paysages que je vous conseille, au passage !

Muni de ma petite caméra, et de quelques verres consommés, je n’ai pas pu m’empêcher de capter cette instant de convivialité dans ce petit village de 300 habitants… et cet artiste que j’apprécie beaucoup !

Je voulais vous en faire profiter, et vous faire découvrir si ce n’est pas déjà fait !

Le cancer des gens soumis

 

Un goût de crasse

 

La suite de l’histoire, c’est que Verfeil sur Seye, c’est pas très loin de Najac ! ( Ici Najac, à vous la Terre ; La vie comme elle va… ) Quel bol ! Et une sacré coïncidence, même à des milliers de kilomètres de la médiathèque, on se trouve à y penser, à ce CD ou ce DVD qu’on a emprunté et avec lequel on a partagé un moment particulier !

Donc hop dans notre petite camionnette direction Najac pour voir de mes yeux ce village perdu ! Des vacances imprévus et mémorables !

La morale de cette histoire ? Fréquentez les médiathèques, empruntez et puis promenez vous l’esprit ouvert !!

Laurent

Les confessions de la poussière.

 

 

 

Après la vie comme elle va…

( Revoir l’article sur la vie comme elle va )

   

Ici Najac,

à vous la terre

 

Quelques habitants d’un petit village aveyronnais résistent avec bon sens citoyen, humour et poésie, au rouleau compresseur de la mondialisation.

 

Ici Najac, à vous la Terre
C’est une bouteille lancée à la mer
Un battement d’aile de papillon
Dédié à l’humanité toute entière
C’est un acte de résistance
Pour la paix dans le monde
Le respect de la planète

L’amour de la belle ouvrage
La transmission des savoir-faire
C’est un message de vie donné par des humains de toutes les humeurs
Qui ont choisi de vivre de leurs utopies

Un film de Jean-Henri Meunier
France | 2005 | Documentaire | Océan Films
Date de sortie
: 2006 / Durée : 1h37

 


et

Y’a Pire ailleurs

 

À Najac, on vit libre, on bricole et on transforme tout ! Le voisin répare la voiture du voisin, le retraité fait office de psychologue, le chef de gare déguste un Paris-Brest, la pêche devient un exercice de haute voltige et un clown surgit là où on attendait un train.

Nous sommes en 2001 et, à l’autre bout du monde, deux avions percutent deux tours. À Najac, on s’indigne et on compatit, puis l’existence reprend son cours à coup de gestes simples et d’élans solidaires. L’amitié s’y dresse en rempart contre la solitude et le café fumant a un sacré goût de réconfort. Octobre 2008, l’hiver frappe à la porte du petit village de l’Aveyron et M. Sauzeau, mécanicien génial au coeur bien huilé, disparaît…  Alors le rêve d’une vie se disperse, pour engendrer d’autres vies, d’autres rêves.

Un film de Jean-Henri Meunier
France | 2011 | Documentaire | zootrope films
Date de sortie
: 21 mars 2012 / Durée : 1h

 

 

 

 

Anaïs s’en va en guerre…

le DVD est disponible à la médiathèque !!

un très beau documentaire de Marion Servais (Quark production ) sur une jeune agricultrice bretonne….

anais-s-en-va-en-guerre.jpgAnaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petite maison au milieu d’un champ en Bretagne. Rien ne l’arrête. Ni l’administration, ni les professeurs misogynes, ni le tracteur en panne, ni les caprices du temps, ni demain ne lui font peur. En accord avec ses convictions profondes, elle est portée par son rêve de toujours, celui de devenir agricultrice et cultiver des plantes aromatiques.

Le film accompagne cette jusqu’au-boutiste. (Presque) seule contre tous. Peu lui importe. Elle sait qu’elle gagnera.

et son site : les tisanes d’Anaïs   ICI


Anaïs s’en va-t-à la Télé

C’est l’histoire d’un documentaire promis à une vie modeste et courte qui est devenu un phénomène sur le web comme on en voit peu. 520 000 personnes (c’est énorme) ont vu le film « Anaïs s’en va-t-en guerre » et l’ont partagé depuis le mois d’avril. Fait rarissime, c’est son incroyable succès sur le net qui l’a ramené vers la télévision (France 4) où il sera diffusé ce lundi 22 septembre à 23h30. Nathalie « La Prez » Leruch à Interviewé Marion Gervais, la réalisatrice, pour connaître les dessous de l’histoire. lire la suite sur tele libre

 

coup de coeur pour Joe Sacco….

Joe Sacco, né le 2 octobre 1960 sur l’Île de Malte est un auteur de bandes dessinées travaillant aux États-Unis.

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En 1992, il visite la Palestine et s’intéresse à la situation des réfugiés dont il tire une série de bandes dessinées, éditées en français en deux albums : Palestine : Une nation occupée (1993) et Palestine. Cette œuvre étonnante fait de lui l’inventeur du journalisme d’immersion en bandes dessinées. Sa rigueur professionnelle lui vaudra la reconnaissance et l’admiration des journalistes plus encore que celle des bédéphiles. Pour Palestine, il reçoit notamment le prestigieux American Book Award en 1996. En 1995, Sacco part pour l’ex-Yougoslavie, notamment en Bosnie-Herzégovine à Sarajevo. De cette expérience il tirera Soba, The Fixer et Gorazde (2 tomes).

L’œuvre de Joe Sacco n’a pas d’équivalent dans le monde de la bande dessinée et évoque plutôt le parcours des journalistes-aventuriers du début du XXe siècle. Toujours soucieux de montrer l’humain derrière les grands évènements, Joe Sacco permet à ses lecteurs de décrypter l’actualité. Son dessin est soucieux de détails évocateurs et sert parfaitement son propos.

BD disponibles à la médiathèque….

Palestine : une nation occupée, Vertige Graphic

Palestine : dans la bande de Gaza, Vertige Graphic

Gorazde : la guerre en Bosnie orientale, 1993-1995, Rackham

joe sacco

The fixer : une histoire de Sarajevo, Rackham

Derniers jours de guerre : Bosnie 1995-1996, Rackham

Gaza 1956, en marge de l’histoire, Futuropolis

Reportages, Futuropolis (recueil regroupant différents reportages en Palestine, Irak, Inde, Caucase, Malte réalisés pour la presse internationale)

Jours de destruction Jours de révolte, avec Chris Hedges, Futuropolis

Et un sublime livre-objet qui s’étend sur 7 mètres créé par Joe Sacco.

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Une BD sur La Grande Guerre de 14-18!  le premier jour de la Bataille de la Somme reconstitué heure par heure

The Great War by Joe Sacco.

Cette bande dessinée d’un genre particulier est une immense fresque muette de 7 mètres, qui se présente sous la forme d’un livre accordéon à l’italienne. Pour la comprendre, un livret de 32 pages l’accompagne, préfacé par Adam Hochschild et annoté par l’auteur de Goradze et qui explique heure par heure, le déroulement de ce jour si tragique, le 1er juillet 1916.

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Le trait en noir et blanc magistral de Joe Sacco permet une belle lisibilité parce qu’il est plutôt léger malgré les nombreux détails saisissants de cette grande case hors-norme. On y détecterait presque l’odeur de la chaire déchiquetée.

La Grande guerre : une œuvre monumentale, surprenante et très bien documentée, tant par sa forme originale que le fond et le graphisme de Joe Sacco. Si le lecteur ne doit lire qu’un album sur la premier conflit mondial, ce serait celui-ci. Magistral, sublime et somptueux. ComixTrip vous en recommande vivement la lecture !

Très documenté et fidèle aux détails (ambulances tirées par des chevaux, cuisines de campagnes, vêtements…), il a travaillé à partir d’archives photographiques de l’Imperial War Museum de Londres et a bénéficié des conseils de l’historien anglais Julian Putkowski. Son point de vue n’est donc que britannique, parce que ces histoires de guerre lui sont plus familières. ( Lire plus d’information ici )

mort du cinéaste René Vautier…

Cinéaste rebelle et prolifique, René Vautier aura connu les foudres de la censure à de nombreuses reprises. Des emprisonnements, des grèves de la faim, mais également de nombreux prix auront régulièrement émaillé le parcours de cet artiste militant atypique.

 

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Les DVD disponibles à la médiathèque….

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et aussi la BD documentaire d’Étienne Davodeau et Kris….

mort du cinéaste René Vautier...« Un homme est mort » est d’abord un film de René Vautier sur la mort de l’ouvrier Édouard Mazé, lors des manifestations et des grèves de Brest (mars-avril 1950). Le titre de ce film vient lui-même d’un poème de Paul Éluard tiré du recueil « Au rendez-vous des Allemands » (1944), rédigé à l’origine en hommage au résistant Gabriel Péri. Le film, aujourd’hui disparu, connaît une nouvelle vie grâce à la bande dessinée d’Étienne Davodeau et Kris. la BD raconte l’histoire de ce film…..

pour en savoir plus sur René Vautier : voir ICI

 

La revue dessinée…

Nous venons de nous abonner à « la revue dessinée » les 6 premiers numéros sont disponibles à la bibliothèque … venez les emprunter …

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La Revue Dessinée, c’est l’idée toute simple de faire de l’information exigeante –du reportage, de l’enquête et du documentaire- avec le langage de la bande dessinée, le tout dans une revue de 200 pages, en papier et sur le web !

Dans la Revue Dessinée, vous trouverez :    Des histoires inédites,     Des reportages qui parlent de vos vies,     Des enquêtes qui éclairent notre quotidien,     Des points de vue originaux et pédagogiques, …pour vous décrire le monde, tel qu’il est….

Centenaire Romain Gary….

Centenaire Romain Gary....Né en 1914, Romain Gary publie son premier livre, Éducation européenne, en 1945.

Entré la même année au Quai d’Orsay après avoir combattu au sein de la France libre, il poursuit une carrière diplomatique et littéraire avec, notamment, Le Grand Vestiaire, Les Racines du ciel (prix Goncourt 1956) et La Promesse de l’aube.

Il est également l’auteur, sous le pseudonyme d’Émile Ajar, de Gros-Câlin et de La Vie devant soi, qui lui vaudra un deuxième prix Goncourt en 1975.

Les Éditions Gallimard saluent le centenaire de sa naissance en publiant deux textes inédits : un roman, Le Vin des morts et un entretien, Le Sens de ma vie, réalisé quelque mois avant sa mort et diffusé sur les ondes de Radio Canada le 7 février 1982.

les livres sont disponibles à la médiathèque ….

la rencontre concert avec Louis Aguilar….

le vendredi 15 novembre, nous avons été très heureux d’accueillir Louis Aguilar dans nos murs….

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l’opération a pris le nom « Live entre les livres » est à pour envie de faire rencontrer les musiques actuelles en live de musiciens locaux dans les médiathèques (même les plus petites !)

 

Pendant + d’une heure, Louis Aguilar a emmené tranquillement les 45 spectateurs dans des ballades aux sonorités folk-rock….

la salle est petite mais l’ambiance chaleureuse était au rendez-vous….

Pour clôturer cette sympathique soirée nous avons partagé le brunch du terroir !

les spectateurs sont repartis le sourire aux lèvres, signe incontestable d’une soirée réussie! Une première pour nous, on ne demande qu’à renouveler l’opération….

Grand merci au service sonothèque de la MDN, à l’association Dynamo (qui a en charge la sélection régionale du printemps de Bourges au travers du dispositif « les Inouïs du printemps »)  voir  ICI

Bovines le DVD…

Disponible à la médiathèque

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La vraie vie des vaches : brouter, ruminer, contempler mais aussi s’émouvoir, meugler sa peine ou tout simplement se délecter d’une pomme. Bovines est un film avec les vaches, dans la tête des vaches, un documentaire d’une heure sans commentaire ni musique qui rend hommage à la beauté et la grâce de ces grosses bêtes….

savoureux !!

El Guesto

film de Safinez Bousbia

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genre documentaire musical

Synopsis : La bonne humeur – el gusto – caractérise la musique populaire inventée au milieu des années 1920 au cœur de la Casbah d’Alger par le grand musicien de l’époque, El Anka. Elle rythme l’enfance de ses jeunes élèves du Conservatoire, arabes ou juifs. L’amitié et leur amour commun pour cette musique qui « fait oublier la misère, la faim, la soif » les rassemblent pendant des années au sein du même orchestre jusqu’à la guerre et ses bouleversements.

C’est en 2003, à l’occasion d’un voyage de fin d’études en Algérie, que Safinez Bousbia, la réalisatrice du film, découvre par hasard le monde des maîtres de la musique chaâbi. Touchée par les destins de ces musiciens inspirés, elle éprouve alors le besoin de partager sa découverte, et décide donc de changer radicalement de vie en pénétrant dans l’univers du cinéma. El Gusto est son premier film.

Elle décide aussi de créer un grand orchestre composé des maitres du chaâbi. Ce projet réunira des chanteurs Juifs et Musulmans, qui furent séparés suite à l’indépendance algérienne en 1962….Cet orchestre se produit désormais sur les plus prestigieuses scènes musicales internationales. L’ouverture des concerts est habituellement assurée par un muezzin et un rabbin qui chantent ensemble…..

Un vrai coup de cœur….découverte culturelle, musicale, historique et humaine…..

le vélo …René Fallet

Profitons du tour de France pour lire ou relire « le vélo » de René Fallet, les illustrations sont de Blachon…. un régal pour les zigomatiques…

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René Fallet était un passionné de vélo. Je dis bien de vélo et pas de bicyclette, qu’il considère comme « un outil de locomotion pour les facteurs et les ecclésiastiques ». Le vélo est réservé au plaisir. René Fallet a vécu sa passion en suivant les courses cyclistes.

« Le vélo » débute ainsi: « Le Tour de France est né à Villeneuve-Saint-Georges. Moi aussi. Lui en 1903, moi en 1927 »

Après avoir suivi le Tour de France 1967, René Fallet a créé avec un ami, Robert Sausa une pseudo-course cycliste en 1968, Les Boucles de la Besbre au règlement particulier :

– Interdiction totale de s’échapper.

– Obligation de s’arrêter dans tous les bars du parcours.

– Ne pas rouler à plus de 15 km/h.

– Chaque coureur est pesé au départ puis à l’arrivée. Celui qui a pris le plus de poids est déclaré vainqueur car c’est lui qui a le plus consommé dans les bars.

La première édition a eu lieu le 20 août 1968 et la dernière en 1976…..

 

Toile de fond : la Besbre est une rivière qui serpente paisiblement en Allier. Autour de Jaligny sur Besbre, ses méandres sont si jolis que l’on parle volontiers de boucles. Les Boucles de la Besbre, c’est aussi une manifestation créée dans les années 60 par René Fallet, écrivain de son état (auteur notamment de un idiot à Paris, Paris au mois d’août, La soupe aux choux, …) et dont les règles étaient simples : il s’agissait d’une course à vélo dont le parcours devait être le plus court possible et dont le vainqueur était celui qui avait pris le plus de poids entre le début et la fin de la course… Comme vous l’imaginez, la course était jalonnée de nombreux obstacles tel que apéritifs, dégustations en tout genre, pique-niques champêtres et autres bien l’bonjour la compagnie, ici et là, au gré des envies de chacun… La course s’est arrêtée victime de son succès. Les dernières années, plusieurs centaines de touristes, attirées par l’événement et les amis de Fallet participant à la course (entre autre : George Brassens, Jean Carmet, Michel Audiard,…) ont amené les organisateurs à renoncer à cet événement, faute de voir leur tranquillité définitivement troublée. (Source Wikipédia)