Grande sélection de BD à emprunter sur la guerre 14 – 18
à découvrir ou re-découvrir !
Merci à la MDN… à Xavier de la médiathèque de Bailleul pour le choix de cette sélection
Bienvenue sur le nouveau site de la médiathèque Croix du Bac, Ici, on «joue», on «rit», on «échange» «livres», «musique», «apéro» et «chips» pour être «heureux» «ensemble». Allez venez nous découvrir !
On l’attendait avec impatience …. il est là !
L’Arabe du futur raconte la jeunesse de Riad Sattouf au Moyen-Orient. Dans le premier tome publié en 2014 et qui couvre la période 1978-1984, le petit Riad est ballotté, de sa naissance à ses six ans, entre la Libye, la Bretagne et la Syrie.
Le deuxième tome, paru en 2015, raconte sa première année d’école en Syrie (1984-1985).
Dans ce troisième tome (1985-1987), après avoir suivi son mari en Libye puis en Syrie, la mère de Riad ne supporte plus la vie au village de Ter Maaleh. Elle veut rentrer en France. L’enfant voit son père déchiré entre les aspirations de sa femme et le poids des traditions familiales…
le numéro 11 de la revue dessinée est arrivée …. venez la découvrir et l’emprunter !
enquêtes, reportages et documentaires en bande dessinée….
le site c’est là http://www.larevuedessinee.fr/Numero-11
Une très belle soirée « Poésie bang! bang! » à la MDN d’Hellemmes le vendredi 5 juin….
les livres de Grégoire Damon – « d’origine » et « Mon Vrai boulot » (ed. Le pédalo ivre) et de Simon Allonneau – « La vie est trop vrai » (ed.Le pédalo ivre) et « Un jour on a jamais rien vu » (Polder 156) sont disponibles à la médiathèque…
c’est le lundi 1 décembre que nous sommes allés échanger les CD et DVD à la médiathèque départementale de Bailleul…..
y’en a pour tous les goûts ….
Le nouveau CD de Tony Melvil est disponible à la médiathèque….
Deux ans après sa remarquée « Tentative d’évasion », Tony Melvil revient avec un nouvel EP intitulé « La Cavale ». La métaphore est filée, la quête de liberté affirmée. Le chanteur lillois ajoute ici au blues introspectif et rugueux du musicien/arrangeur Delbi la chaleur de son violon, baignant de lumière des textes souvent ombrageux. Mixé par Dominique Ledudal (Fersen, Higelin, JP Nataf, Les Innocents) au studio Garage à Paris, La Cavale assoit Tony Melvil et sa personnalité singulière dans le paysage musical français, un personnage aux multiples facettes ayant pour terrain de jeu le second degré et le non-dit.
Voir son site ICI
Et le mieux … allez le voir en concert, il passe un peu partout dans la région en autre à Merville le 20 février 2015…
l’intégrale 1 -2 – 3 – 4 est disponible à la médiathèque…
Le Trône de fer (A Song of Ice and Fire) est une série de romans de fantasy de George R. R. Martin, dont l’écriture et la parution sont en cours. Martin a commencé à l’écrire en 1991 et le premier volume est paru en 1996. Prévue à l’origine comme une trilogie, la série compte désormais cinq volumes publiés et deux autres sont attendus (les tomes ont ensuite été redécoupés dans la traduction française).
L’histoire se déroule dans un monde imaginaire, principalement sur le continent de Westeros, où la civilisation est de type féodal et où la magie et les créatures légendaires (comme les dragons) ont existé mais sont supposées avoir disparu. Trois intrigues principales s’y entremêlent : plusieurs maisons nobles rivalisent pour l’obtention du trône royal de Westeros, tandis que dans les contrées glacées situées au nord du royaume une race de créatures supposée appartenir aux légendes se réveille, et que sur le continent oriental la dernière héritière de la dynastie royale de Westeros renversée quinze ans auparavant cherche à reconquérir le trône……
dans le cadre « le mois du film documentaire »
Enquête sur le monde invisible / Film documentaire français de Jean-Michel Roux. 2002 – 1h25
Le vendredi 30 novembre / 20h30 à ESQUELBECQ
En présence du réalisateur
et là c’était à Merville…rencontre avec Jean Michel Roux
Vivant au milieu d’une nature primitive, toujours en formation, l’Islande entretient des rapports secrets avec une communauté d’êtres invisibles : les elfes. De nombreux Islandais affirment également avoir vu des fantômes, certains observent des monstres aquatiques, d’autres communiquent avec des anges ou des extraterrestres.
Basée sur des confessions troublantes, cette enquête à suspense nous confronte à une question fondamentale : sommes-nous seuls dans l’univers ? Dans la maison ?
Une enquête vertigineuse aux frontières du réel
DVD disponible à la médiathèque
des contes disponible à la médiathèque…
suite à la rencontre avec Pierre Dubois à Godewaersvelde..
– les contes de crimes / comptines assassines / la grande encyclopédie des lutins
suite au spectacle « erreur de casting » de Jean-Marc Derouen et Beno dans le cadre « conteurs en campagne » à la Croix du Bac
Brocélia : contes du Scorff et de l’Ellé – Jean Marc Derouen / Jal
Brocélia : sur les bords de la ville d’If – Jean Marc Derouen / Yaël
Brocélia ;Maëla, aux vents des solitudes – Jean Marc Derouen / Erwan Sellin
chemins de femmes – Jean Marc Derouen
Coup de cœur pour « Secrets de Plantes » : une collection qui nous fait plonger dans l’intimité de quatre plantes afin d’en révéler l’extraordinaire…. 4 DVD documentaires de 43mn
L’if, aux frontières de la vie
L’if est un arbre qui flirte avec la mort. Chez lui, tout est toxique ! Pourtant, son étrange façon de croître, sa capacité à se replanter, à se réinventer sans cesse lui offre presque l’immortalité
Auteurs : François-Xavier Vives et Jean-Luc Bouvret – Réalisateur : Jean-Luc Bouvret
L’ortie, vers un jardin sauvage
Mal-aimée, mal connue, l’ortie recèle pourtant bien des vertus : médicinales, culinaires, écologiques… Sous forme d’extrait fermenté, elle enrichit le sol et fortifie les cultures
Auteur et réalisateur : François-Xavier Vives
Le lotus, de la spiritualité à l’hypertechnologie
Symbole intemporel de pureté et d’élévation spirituelle, est aujourd’hui l’emblème d’une révolution technologique.
Auteur et réalisateur : François-Xavier Vives
L’arabette, le meccano génétique
Cette petite herbe folle, ignorée durant des siècles, est devenue en quelques années la plante incontournable de la recherche en génétique
Auteurs : François-Xavier Vives et Emmanuel Laborie – Réalisateur : Emmanuel Laborie
Production : ARTE France, Le Miroir, CNRS Images, Muséum national d’Histoire naturelle, INRA
un très beau salon du livre à Nieppe avec MIG (illustrateur) en invité d’honneur… plein de nouveautés dans le cabas….. Martine, Edith
les coups de cœur….et découvertes….
– Tranquille ! de Géraldine Collet et Tious aux éditions frimousse…
Tious était présent, il fait des animations autour des monstres, nous avons pris contact et si tout va bien il sera parmi nous un mercredi de décembre … affaire à suivre …
en attendant vous pouvez découvrir son univers ICI
– la maison d’édition « le stylo à bulle » (25 rue d’arcole Tourcoing)
vous avez deviné … c’est des BD…
et puis pour faire plaisir à quelques-uns et quelques-unes…. Henning Mankell : la faille souterraine (Wallander avant Wallander )
c’était samedi au musée de la vie rurale de Steenwerck
avec le « petit orchestre de chambre folk » composé de Margaux Liénard au violon et William Schotte au violoncelle, Vincent Brusel crée tous les paysages pour des aventures au goût de sel, de forêt, de chemins, de ruelles…
Pour ce récital « les amuseurs d’oiseaux », Vincent Brusel et ses deux acolytes, nous ont invité à découvrir leur musique mise au service d’une plume radicalement poétique, pour un moment rare de voyage et de liberté.
Un p’tit moment hors du temps, ça fait beaucoup de bien…on a beaucoup aimé…
anne marie, edith
Vincent Brusel, chanteur, auteur et compositeur sort son premier album, « Les Amuseurs d’Oiseaux ».
le CD est disponible à la médiathèque
mardi 18 septembre nous avons profité des derniers jours de Laurent à la MDN pour faire le renouvellement des BD….environ 200 nouvelles BD vous attendent dans les bacs…
Dominique- Edith
pris entre la ducasse… les travaux… pas trop le temps de s’occuper de la rentrée littéraire… heureusement pour nous P. est là…
les premiers à rejoindre les rayons…
– « oh » de Philippe Djian / gallimard
– les lisières d’Olivier Adam / Flammarion
– la théorie de l’information d’Aurélien Béranger / Gallimard
– sattelite sisters de Maurice G. Dantec / Ring
– les désarçonnés de Pascal Quignard / Grasset
– Qu’avons nous fait de nos rêves? de Jennifer Egan / Stock
– Air de Dylan d’Enrique Vila-Matas / Christian Bourgeois
à suivre….
sortie du prochain album de Stephen Eicher « l’envolée »le 22 octobre 2012…
Et dixit P. : Après avoir sillonné les autoroutes, le nouvel album sera départemental ….
toutes les BD de Marguerite Abouet sont disponibles à la Médiathèque
– la série Akissi (illustration : Sapin) : attaque de chats / super-héros en plâtre / vacances dangereuses
– la série Aya de Yopogon (illustration : Clément Oubrerie) : tomes 1 à 6
– Bienvenue (illustration Singeon) : tome 1
qui est Marguerite Abouet : voir ICI
Femmes qui courent avec les loups
QUATRIÈME DE COUVERTURE :
« Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, comme l’animal sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu’elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C’est à nous d’y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin.
pour en savoir plus sur Clarissa Pinkola Estés ICI
Menace sur nos neurones de Marie Grosman et Roger Lenglet chez Actes Sud (questions de société)
Alzheimer, parkinson, sclérose en plaques, autisme… Pourquoi le nombre de personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative explose-t-il, et pour quelles raisons les malades sont-ils de plus en plus jeunes ? Ce livre révèle que ces maladies se préparent déjà dans le ventre des mères, devenues malgré elles des « mamans neurotoxiques ». Ensuite, tout au long de la vie, nos neurones sont exposés à un cocktail d’agressions capable de diminuer irréversiblement les fonctions de notre cerveau. Ces substances parfaitement identifiées et documentées par les scientifiques, pourraient être bannies de notre environnement si une véritable politique de prévention était menée.
Au moment où ce type de maladie a été déclaré “cause nationale” en France, l’enquête événement de Marie Grosman et Roger Lenglet accuse : malgré les connaissances scientifiques la prévention est gravement négligée.
Etudes et investigations rigoureuses à l’appui, les auteurs démontent le mécanisme d’un “effet d’aubaine” ignoble en faveur de l’industrie pharmaceutique et proposent des solutions face à cette crise sanitaire.
Présentation de l’éditeur : G.Mende-Oyoo (1952-)
Né dans une famille nomade du conté de Dariganga dans la province de Sukhbaatar, Mend-Oyoo est une figure emblématique de la poésie mongole contemporaine.
Ses différentes casquettes de docteur en littérature, poète, écrivain, calligraphe, éditeur et professeur à l’Académie des Sciences en font une personnalité complète et complexe.
Si la poésie constitue le cœur de son œuvre, il s’est adonné avec succès à l’écriture de livre pour enfants comme à des travaux de recherche sur le patrimoine littéraire mongol. Il est aussi parolier et actif dans le film documentaire.
Mend-Oyoo a été récompensé de nombreux prix en Mongolie bien sûr mais aussi aux USA, au Royaume-Uni, au Japon et en Corée.
Son œuvre-poésie et prose- est en cours de publication en Anglais par Simon-Wickham Smith
Dans la foule bleu-vert des herbes bien connues,
Une fleur toute fraîche est née !
N’est-ce pas une œuvre d’art longtemps murie par les collines
Qui aujourd’hui a trouvé sa forme pour jaillir à la vie ?
Poèmes traduits de l’anglais par Imre P. Zsoldos
la Médiathèque Départementale du Nord nous a prêtée un grand nombre de livres et de recueils de poésie (sélection préparée par F.X….)
soyez curieux…. Venez « fouiller » dans le rayon poésie de la médiathèque…..
DVD: Documentaire
LE TRACTEUR D’ORGUEIL de Patrice Goasduff & Nicolas Hervoches
» Arrivé massivement en France à la libération, le tracteur a révolutionné le monde rural. « Le tracteur d’orgueil », film de 52 minutes réalisé par Patrice Goasduff et Nicolas Hervoches, nous livre des témoignages d’agriculteurs passionnants et émouvants. Un demi-siècle d’agriculture raconté par ceux qui ont vécu cette révolution.
Le passage à la mécanisation de l’agriculture a profondément bouleversé le paysage agricole français. L’arrivée du matériel américain d’après-guerre va permettre à toute une génération d’agriculteurs de ne plus reproduire les méthodes qui ont epuisé leur père. C’est désormais une agriculture qui produit en quantité et où la pénibilité du travail a considérablement été réduite.
Ce documentaire se base sur de nombreux documents d’époque. Les interviews d’agriculteurs permettent de se faire une idée plus précise de ce pilier de la politique agricole d’après-guerre. Le dicton à la mode était alors : « deux chevaux valent un tracteur ».
Le film en libre accès …
Je viens de terminer le visionnage, et même si au fait, ça ne m’apprend pas grand-chose de nouveau, je le conseille vivement.
En réalité, c’est pas qu’une vieille histoire de tracteur, c’est, à mon regard, une partie importante de notre avenir, et des questions à se poser sur la ruralité, sur le vivre ensemble en campagne.
Faut pas être idiot, pour se rendre compte qu’il n’existe en fait aucune politique, ni aucune vision de la ruralité, celle qui domine c’est la politique des villes, de l’argent et de la bourse.
C’est sûrement une fatalité… Pour l’instant.
J’étais déjà étonné, il y a quelques jours, d’apprendre par le biais d’un reportage, qu’on capitalise les vieux en bourse !! dingue ouais !
De grandes entreprises posséderaient une bonne partie des maisons de retraites en France… je suis peut-être naïf, ou idéologue va savoir, mais je trouve quand même que c’est complètement dément.
Et qu’on me dise pas que c’est normal dans la logique du marché actuel !
( Si on capitalise des êtres humains invalides et sans défenses, comment ne pas capitaliser la terre, l’eau, la bouffe et tout le reste de visible sur cette planète ! )
Après ça, c’est sûr, rien ne peut plus me surprendre …
Mais là, je m’éloigne du sujet…
Le documentaire met en parallèle, 3 façons de cultiver la terre.
– Celle à la manière d’une entreprise, productiviste « faut que ça aille vite, en très grand. À l’américaine quoi ! » GPS intégré au tracteur, et peut-être un jour l’ipad 2, avec l’application « moi et ma ferme »
– Celle de ceux qui résiste pauvrement, à l’ancienne, certainement pour garder leur éthique.
« je veux juste vivre simplement … avec ma ifourche »
– Et la dernière, les autres, ceux qui ne savent pas vraiment, dans un entre deux, motorisé mais pas trop quand même, culture bio ou bien exploitation intensive de nos terres ?
Je dis nos terres, parce qu’au fond, ça nous appartient aussi… (pas à la manière soviétique mais éthique. )
3 visions différentes, et certainement des idées à prendre dans les trois.
Mais qu’est ce qu’on s’en fout !! Discuter ça sert à rien, de toute façon c’est la faute des autres. La faute à cette société !
Bah voilà c’est ça la campagne maintenant, des cités dortoires, avec des grands champs autours.
Allez, allons-y gaiement, suivons la bien-pensante urbaine…
Il me viendrait presque l’idée de croire qu’un jour, chacun se rendra compte de la responsabilité qui est la sienne.
Et une des questions à laquelle on devra, obligatoirement répondre, c’est quel modèle suivons-nous ??
Celui de la ville, du progrès et de son frère l’individualisme, ou bien celui du vivre ensemble. Et comme des cons, on va attendre 2012, pour se prendre une veste. C’est comme ci on attendait, sagement, que le roi nous aime.
Mais bon d’ici là, le mal est fait et moi je ne suis qu’un jeune id(iot)éaliste inquiet, qui vit à la campagne et qui se pose quantités de questions sur l’avenir, rien d’important…
Ceci dit, tout ça est mis en évidence dans ce documentaire …
Laurent
L’association 36secondes: https://36secondes.wordpress.com/
A lire une interview du réalisateur : http://filmsenbretagne.org/travailler-avec-des-artistes-qui-nont-jamais-fait-de-films/201401/
SIAM / L’Amour à Trois
Loz Production
J’ai reçu « L’amour à Trois » de Siam il y a quelques jours.
Connaissant un peu Bruno Leroux et partageant avec lui une certaine idée de la musique, j’avais beaucoup d’espoirs sur ce duo qu’il partage avec Fanny Labiau et quelques craintes du résultat final il faut bien le dire. L’espoir d’entendre concrétiser sur disque des maquettes impeccables et la crainte d’effacer par une production grandiloquente la rugosité de ses chansons. Je peux donc affirmer que si « L’amour à Trois » se cherche un partenaire de baise : je veux bien servir de cobaye, n’ayant pas eu l’envie depuis longtemps de m’extasier sur un bon album ou de baisser mon slip pour écrire du bien sur quelqu’un.
Celui-ci d’album est fait de chairs et c’est quand même très agréable de s’enfouir dans ce corps là. On pause les pièces d’un jeu de drame qui s’enhardit au fur et à mesure que les 13 titres défilent. » la Fiancée du Gangster » impose cet étrange ballet vocal entre un homme et une femme que n’aurait pas renié un autre couple fatal chantant les déboires de Bonnie and Clyde. Frappant de mélodies tour à tour réalistes ou pop, Bruno et Fanny mettent l’amour au centre des ébats comme par exemple sur « Coûte que Coûte » ou « Mercure » là ou le bandonéon aggravé de rythmes « tango lissant » échappe à une catégorie socio musicale. Si Marc Dorsel devait se trouver une BO pour s’entendre sur la pénétration c’est vers « Aïe » qu’il irait chercher. Dans « Vive la France» et « Le Club des Caniches » l’étude de mœurs de notre société accroche les esprits vers un libéralisme sensuel et une accroche rock n’roll plutôt string que petit bateau. L’abandon gainsbourien de la fin du disque prouve encore qu’il y a de belles choses à dire et à faire pour renouveler les chansons dites réalistes sans tomber dans un pathos de variété complaisante.
S’il existe un Mozart assassiné en chacun de nous et que ce Mozart est en définitive la passion amoureuse qui s’essouffle pour se détruire, Siam ressuscite ce sentiment pour un temps et me redonne le goût d’entendre de la musique de qualité.
Pierre DERENSY
On peut les retrouver là… http://www.myspace.com/siammusik
ça y est ….il est là….
Enquête sur la disparition d’Emilie Brunet d’Antoine Bello chez Gallimard
Présentation de l’éditeur
Le détective Achille Dunot souffre d’une étrange forme d’amnésie. Depuis un récent accident, sa mémoire ne forme plus de nouveaux souvenirs, si bien qu’il se réveille chaque matin en ayant tout oublié des événements de la veille.
Quand le chef de la police lui demande d’enquêter sur la disparition d’Émilie Brunet, une des femmes les plus riches du pays, Achille décide de tenir un journal dans lequel il consignera le soir, avant d’aller se coucher, les enseignements de la journée. Lui qui ne jure que par Agatha Christie devient ainsi à son insu le héros et le lecteur d’un drôle de roman policier… dont il est aussi l’auteur.
Très vite, tout accuse Claude Brunet, le mari de la disparue. Il a plusieurs mobiles et aucun alibi. Il se vante à demi-mot d’avoir commis le crime parfait. Mais surtout, il ose critiquer les méthodes d’Hercule Poirot…
Antoine Bello est né en 1970 à Boston. Il vit et travaille à New York. Il a déjà publié aux Éditions Gallimard un recueil de nouvelles, Les funambules (collection blanche, 1996) et trois romans, Éloge de la pièce manquante (La Noire, 1998, Folio n° 4769), Les falsificateurs (collection blanche, 2007, Folio n°4727) et Les éclaireurs, prix France Culture Télérama (collection blanche, 2009).
l’ex moucheron
Michel Houellebecq avec « La Carte et le Territoire » serait potentiellement un candidat au Goncourt ? Potentiellement les 700 romans plus le siens sont candidats au Goncourt ! Lui donner maintenant comblerait surtout l’erreur de ne pas lui avoir remis lors de la sorite des « Particules Elémentaires ». Un conciliabule de vieux sages es lettré, médiatiquement connu pour leurs existences propre et non pas pour leurs œuvres, aurait le pouvoir de faire et défaire une carrière. Michel Houellebecq se moque d’avoir ou de ne pas avoir ce prix. Même s’il s’en cache. Même s’il doit bien rire en sachant que ce dernier livre moins aboutis que les précédents puisse rafler la mise. Pourtant lui donner (offrir) maintenant avec son moins bon roman ne fera que réduire partiellement la fracture qu’il existe entre les jeux de pouvoirs du monde littéraire et le lecteur lambda. Passons.
Que retirer de « la carte et le territoire » ? Qu’encore une fois, et ce depuis 15 ans, cet auteur est catalogué romancier alors qu’il n’en est pas un. M.H s’est désintéressé au fil du temps du superflu pour ne garder que l’essentiel. Passant son écriture du rivage luxuriant à une terre aride et sèche. Il se contrefout de planter un décor (réduit là à l’élémentaire nom des rues qui surligne le coté « carte et territoire »), n’a plus l’intention de perdre de l’énergie dans des considérations stylistiques, ne souhaite ni sympathie, ni empathie, ni rien du tout pour ses personnages. Personnages qui sont eux secondaires (se mettant lui-même en scène), voir présents au fil des pages, uniquement pour imprimer justement ce nom de « roman » à son livre et lui permettre de dresser sur des ergots des (ses) idées sans effrayer un lecteur qui pourrait rebrousser chemin si on lui expliquait qu’il a, entre les mains, un traité de psycho philosophie.
Car Houellbecq est un essayiste, un sociologiste contemporain, un prophète urbain qui n’atteints son but qu’en diluant au fil des pages superflus des constats essentiels sur l’être, le paraître et la dérive des êtres humains. Lire « La Carte et le Territoire » consiste en un jeu de piste savant pour dénouer le faux du vrai, les règlements de comptes assassins (journalisme, marché de l’art) et l’importance d’une phrase au milieu d’une page insatisfaisante.
Houellebecq est un génie qui n’est plus romancier. Jouant des atours du monde médiatique pour se façonner une image de déchet éclairé qui n’a plus de sentiments. Ce qui l’arrange pour ne jamais rentrer dans le fond du problème : l’intelligence est elle condamné à se taire pour faire place à une image de façade vite remplacé par des coupures de publicités. « La Carte et le Territoire » correspond entièrement à son auteur. Pour cela c’est déjà beaucoup.
ex-moucheron