Tserendavaa & Tsogtgerel au musée de la Vie Rurale

Musique mongole et chant diphonique

au musée de la vie Rurale de Steenwerck le Vendredi 18 mai

la musique traditionnelle de Mongolie est transmise chez les nomades de père en fils par la voie orale. C’est ce que Tserendavaa a réalisé avec son fils. Ils s’accompagnent de leur morin khurr.

Dans le cadre « Une semaine de la Mongolie » et en partenariat avec le musée Guillaume de Rubrouck.

les CD sont disponibles à la médiathèque

une bien belle soirée…..

Tony Melvil….

c’était samedi dernier au musée de la vie rurale de Steenwerck,  une superbe découverte et un vrai bon moment en compagnie de Tony Melvil…..

-Dijonnais d’origine, Etienne Villemot, dit « Tony Melvil »,  explore des expériences personnelles, vécues ou rêvées, dans lesquelles il se débat contre les agressions du monde. Au violon et à la guitare, servi par des textes sombres et grinçants, Tony Melvil malaxe ses incertitudes et en fait profi­ter nos zygomatiques. Son style va de la pop-rock de Khâro à la chanson de Lulu, en passant par la chanson de rue de Tchobello, du violon à la guitare et au chant (en passant par la comédie !) voir la suite  là…

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et c’est pas rien, il a eu droit à un article dans Télérama…

 

le CD est disponible à la médiathèque (achetez-le c’est mieux…)

les photos sont de Jean Marc

 

 

Thomas Pitiot…

dans les bacs de la médiathèque.. on aime ♥

Thomas Pitiot est un chanteur français né en 1975 à Dugny (Seine-Saint-Denis) vivant à Aubervilliers.

 

En 2002, son premier album qui mêle déjà influences françaises et d’Afrique Noire reçoit un bon accueil

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En 2004, il sort un petit disque au tirage limité Le Baron Perché, contre Ernest-Antoine Seillière.

 

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Son deuxième album La Terre à Toto rencontre en 2005 un accueil qui le conduit à deux années de concert avec notamment Loïc Lantoine, Agnès Bihl, Toma Sidibé et Casey.

 

 

 

En 2007, il est parmi les créateurs du Festival Aubercail, le festival des mots dits à Aubervilliers, festival de chansons qui se déroule en mai chaque année.

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Son succès va croissant avec son troisième album Griot sorti en 2008

 

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En 2010 : album En public à Aubercail

 

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En 2011 : album La Place de l’autre

 

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Et le petit dernier en 2013  « père & fils »

 

 

 

et si vous voulez en savoir plus sur Thomas Pitiot, c’est  ICI

Dernier album /

 

un beau texte de Jofroi….

pochette-rectoCitoyen de l’univers, j’ai posé mon sac sur cette terre que j’ai choisie pour mienne… Cabiac sur terre… Repaire… refuge… qui ne m’empêche pas d’observer et partager les douleurs du monde.

De me révolter devant le cynisme, le mépris, la désinvolture qu’ont certains à jouer avec le feu et l’avenir.

De m’indigner devant le déni, l’indifférence et les souffrances qu’ils infligent aux humains, hommes, femmes et enfants, à la terre, à l’eau, à l’air et à tous ses habitants, graines, plantes, arbres, insectes, oiseaux, poissons, mammifères…

Ce sont les mêmes qui ont exterminé des peuples entiers, pour faire main basse sur leurs territoires et les richesses des sols et des sous-sols. Leur conscience est glaciale et dicte le bien et le mal au nom de Dieu, de la Loi, de la Vérité et de la Propriété.

Y a-t-il une limite à leur soif de pouvoir et de possession ? Sommes-nous innocents, nous qui allons sagement poser nos petites économies dans le secret de leur coffres en espérant récolter quelques miettes de ce gâteau empoisonné ? Savons-nous que tout au bout, cela produit des armes, des graines atrophiées, des vaches folles, des déchets nucléaires, des enfants affamés et des gens sans travail ? Sommes-nous condamnés à nous écraser devant la ren- tabilité, la compétition, le succès et la vic- toire des vaniteux, des petits chefs, des puissants ou de tout ceux qui voudraient tant l’être ? Sommes-nous obligés de nous taire devant la peur que l’on veut nous coller à l’échine, peur de l’autre, peur de l’errance, de l’inconnu, peur de perdre… perdre quoi ? Ils ont peur de la mort tout autant que nous, et ils la flambent à coups de bombes ou de torchères de pétrole.

Alors qu’il y a la vie ! Alors qu’il y a tant à s’émerveiller, partager, donner, recevoir. Tant de regards, de sourires, de poignées de main généreuses, d’épaules solides, d’instants de bonheur, de caresses douces et de fragilités magnifiques. Tant d’amours, d’espoirs et de rêves bons et fous… Rester debout, vivre autrement, cette vision du monde que je me suis forgée, optimiste envers et contre tout, je la dois en par- tie à quelques rencontres indélébiles. Ma maman, tout d’abord, qui faisait tellement bien la pâte à gaufres… Puis dès le début des années 70, quand j’écrivais mes premières chansons, les pères nourriciers que furent Félix Leclerc, François Béranger et Jean-Pierre Chabrol. C’est la raison de leur présence aussi dans ce nouvel album et ma manière de leur dire merci…

 

JOFROI

 

les CD de Jofroi sont disponibles à la médiathèque….

Melismell

   

Aux-Armes-Melissmellle CD est disponible à la bibliothèque mais concernant Melissmell, il faut vraiment la voir, l’entendre sur scène, elle y est assez phénoménale…. (elle était présente à la fête à Loïc Lantoine à Méricourt)

Bien sur, il y a du Saez, du Cantat et même du Brel en elle…et alors?  Elle nous propose du bel ouvrage…, palpitant et terriblement authentique

Aux Armes / Clip

Aux Armes / Live

 

Les brebis

 

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Tumi and the Volume (CD)

Tumi and the Volume,

c’est un groove bien sympathique …

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 » Le percutant MC Tumi Molekane et ses trois musiciens (dont deux membres du groupe 340ml) ont pris la vague post-apartheid. L’or a fait de Johannesburg une capitale économique ; des groupes comme Tumi and the Volume en feraient volontiers une capitale culturelle. Des mots tranchants et pertinents sur un son coloré et groove à souhait, combo de hip-hop instrumental, rap, soul, jazz et reggae, les Suds-Africains portent en musique la conscience et la parole d’une génération de jeunes motivés et motivants dont les ressources et l’inspiration ont déjà largement franchi les frontières sud-africaines. »

 

À coups de riddims percutants et sur le fil aiguisé d’une poésie bien sentie, ils prônent la fierté de leurs origines et sont porteurs d’espoir pour la jeunesse locale. La voix de Tumi, chaude et précise, est aussi partageuse, et laisse la place à Keorapetse Kgositsile, poète sud-africain, sur « Johnny Dyani ». Puisant également son inspiration musicale et poétique parmi les acteurs historiques d’une Afrique en paix, le groupe emprunte un parcours musical varié, passant même par la case afrobeat de Fela, palpable sur « Afrique » ou des sons plus funk sur « In a minute ». Par la multiplicité de ses influences, la précision de son rap et la pertinence de ses mots, Tumi and the Volume sort du lot avec ce premier album studio dont les racines plutôt Roots ont grandi nourries du son de Miles Davis. Partager son histoire, porter les doutes et espoirs de tout un pays sont les motivations de cette formation exceptionnelle annonciatrice d’un renouveau musical sur ces terres qui peinent à retrouver leur fertilité. »  Fabien Maisonneuve sur Mondomix

Je le conseille !

Laurent

Regina Spektor

J’aime bien revenir de la médiathèque, avec quelques CD pris au hasard, et découvrir ça !

un vrai coup de coeur que je conseille. Laurent

REGINA SPEKTOR / Album : Soviet Kitsch

Regina Spektor-Soviet Kitsch

 » L’anti-folk de Regina Spektor est la rencontre réussie entre un piano brut, une voix charmeuse et joueuse, et des compositions tantôt primesautières, tantôt plus mélancoliques, l’ensemble produit avec justesse et doigté. Soviet Kitsch est le troisième album de Regina Spektor, sorti en 2004 sur une major. Et pourtant, ce qui frappe d’emblée, c’est la tonalité intimiste et honnête de l’oeuvre. Un peu comme s’il s’agissait du premier album d’une surdouée encore inconnue. Seulement, si elle est effectivement surdouée, la Spektor n’en était alors pas à son premier coup d’essai. » lire la suite.. 

 

Sélection Cd (Février 2011)


Holly Golightly – Painted on

myspace: http://www.myspace.com/hollygolightlymusic

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Holly Golightly, une femme, un itinéraire, et surtout 20 ans de fidélité au style qu’elle a choisi.

La musique, c’est une sorte de marché aux puces. On fouine un peu, on retrouve des vieux trucs du passé et on les transpose à notre époque. Un principe que cette dame connaît mieux que quiconque. Elle a su attendre son heure. Depuis des années, Holly Golightly est une artiste très confidentielle. Et pourtant, elle a déjà 13 albums à son actif. Sa musique a un parfum d’années 60. Ses mentors s’appellent Jesse Mae Robinson ou Willie Dixon, deux noms qui rappellent le temps où la musique se faisait encore sans instruments électriques. ( lire la suite sur arte.tv)


 

Imbert Imbert – Débat de boue myspace: http://www.myspace.com/imbertimbert

imbert-imbert.jpg Un homme, une contrebasse et des chansons qui débarquent d’un instrument à corde, d’un stylo qui s’était endormi et c’est la ‘renaissance’ d’un artiste nommé Imbert Imbert. On appelle ça de la ‘chanson contrebasse solo’. Et ça tourne très bien ! A fleur de mots, tendres ou cinglants, il promène son archet sur les pages d’une poésie fragile et belle… qu’on se le dise ! ( lire la suite sur evene.fr )

 

 


Marissa Nadler- Litte Hells
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Ecouter une chanson de Marissa Nadler, c’est accepter une invitation au voyage, accepter de se laisser perdre dans un ailleurs insituable, quelque part entre le Providence de H.P. Lovecraft, le fauteuil au coin du feu où, enfant, votre grand-mère vous contait des histoires, le Londres inquiétant de Jack l’Eventreur et le souvenir de votre plus beau pique-nique estival. Comment en effet expliquer que, malgré la joliesse rassurante des arpèges de guitare et la limpidité des mélodies, semble ressortir des trois albums de Marissa Nadler une impression de deuil, comme si ces chansons étaient l’émanation d’un fantôme errant, la bande-son d’un roman gothique anglais ? Marissa Nadler n’abuse pourtant pas des oripeaux du genre : très peu d’orgues funèbres, pas de croassements cachés dans le mix. Ses chansons, parfois construites autour des apports instrumentaux de Nick Castro ou de Greg Weeks mais le plus souvent dépouillées, sont en apparence empreintes d’une sensibilité folk légère, presque champêtre.( lire la suite sur blogotheque.net )
Laurent

DVD documentaire… la Paloma

DVD curiosité….

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La Paloma

un film de Sigrid Faltin

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Tout le monde connait plus ou moins la chanson  » la Paloma », mais son histoire …ça c’est une autre chose…. ce DVD nous invite à découvrir cette histoire, qui n’est pas banale….

disponible à la médiathèque

une des 3000 versions : Arno (en concert à la française)

 

et pour en savoir plus ICI

 

Ici avec des bruits d’insectes :

 

 

chanson française… SIAM

SIAM /  L’Amour à Trois

Loz Production

 

J’ai reçu « L’amour à Trois » de Siam il y a quelques jours.

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Connaissant un peu Bruno Leroux et partageant avec lui une certaine idée de la musique, j’avais beaucoup d’espoirs sur ce duo qu’il partage avec Fanny Labiau  et quelques craintes du résultat final il faut bien le dire. L’espoir d’entendre concrétiser sur disque des maquettes impeccables et la crainte d’effacer par une production grandiloquente la rugosité de ses chansons. Je peux donc affirmer que si « L’amour à Trois » se cherche un partenaire de baise : je veux bien servir de cobaye, n’ayant pas eu l’envie depuis longtemps de m’extasier sur un bon album ou de baisser mon slip pour écrire du bien sur quelqu’un.

 

Celui-ci d’album est fait de chairs et c’est quand même très agréable de s’enfouir dans ce corps là. On pause les pièces d’un jeu de drame qui s’enhardit au fur et à mesure que les 13 titres défilent.  » la Fiancée du Gangster  » impose cet étrange ballet vocal entre un homme et une femme que n’aurait pas renié un autre couple fatal chantant les déboires de Bonnie and Clyde. Frappant de mélodies tour à tour réalistes ou pop, Bruno et Fanny mettent l’amour au centre des ébats comme par exemple sur « Coûte que Coûte » ou « Mercure » là ou le bandonéon aggravé de rythmes « tango lissant » échappe à une catégorie socio musicale. Si Marc Dorsel devait se trouver une BO pour s’entendre sur la pénétration c’est vers « Aïe » qu’il irait chercher. Dans « Vive la France» et « Le Club des Caniches » l’étude de mœurs de notre société accroche les esprits vers un libéralisme sensuel et une accroche rock n’roll plutôt string que petit bateau. L’abandon gainsbourien de la fin du disque prouve encore qu’il y a de belles choses à dire et à faire pour renouveler les chansons dites réalistes sans tomber dans un pathos de variété complaisante.

S’il existe un Mozart assassiné en chacun de nous et que ce Mozart est en définitive la passion amoureuse qui s’essouffle pour se détruire, Siam ressuscite ce sentiment pour un temps et me redonne le goût d’entendre de la musique de qualité.

 

Pierre DERENSY

 

On peut les retrouver là… http://www.myspace.com/siammusik

 

 

Miossec….

Albums disponibles à la médiathèque

 

Parler de rock « à la française » c’est un exercice de style galvaudé depuis quelques temps. Je suis bien trop vieux pour exciter vos  rêves d’adolescents. Conjuguer écriture incisive et musique abrasive peut se résumer à un seul homme vu d’ici, les deux pieds dans le pays de Sarkozy. Un seul gars en haut de la montagne, une sorte de paratonnerre qui absorbe la foudre, une seule lueur d’espoir qui brille depuis une bonne dizaine d’année… et cela ne nous rajeunit pas.

Alors quand la semaine dernière  j’ai guidé un ami vers lui, j’en ai retiré une certaine fierté. Je ne sais pas ce que « Non, Non, Non » peut procurer comme sensations nouvelles pour quelqu’un qui n’était pas attentif à l’arrivée de Miossec dans le paysage musical au début des années 90. Pour moi, Miossec et « Boire » fut reçu à la manière d’une initiation vers l’age adulte. On pouvait donc taper du pied, non plus « à la manière de » mais bien inventer un nouveau style. Miossec est à la musique ce que Céline fut à la littérature : une libération des mœurs et la fin d’un complexe. Jusque à lui, on se partageait les restes, on se contentait de pas grand-chose, le rock à la mode Téléphone semblait si mièvre que l’on se tournait vers des B.O d’outre-manche ou d’encore plus loin. Et le brestois débarque dans le tableau en légalisant les mauvaises manières de pilier de comptoir et gifle avec sa bande (2 guitares, 1 basse) des moments épiques sous couvert d’une modestie générale. Soudain, on ne se remémore plus les grands anciens mais on claque de la langue en écoutant « j’vous téléphone encore, ivre mort au matin, car aujourd’hui c’est la Saint-Valentin, et je me remémore encore, notre nuit très bien, comme un crabe déjà mort, tu t’ouvrais entre mes mains ». Imaginez cette strophe avec une voix qui grince rentrant  les mots au chausse-pieds et vous aurez un peu la différence entre l’avant et l’après. Avant nous avions à être  Jean-Jacques Goldman pour terminer un cursus scolaire de bénédictin et franchement c’était une envie de suicide. Après nous avions un modèle un peu bancal mais tellement proche de la réalité que le savoir à nos cotés nous permettait de croire à l’avenir.

Bien sur on parle d’un feu de paille, d’une apparition sans lendemain, d’une cigarette mal éteinte. Ce ne sont pas ses prestations scéniques qui vont décrisper les doutes car l’homme a en lui, une timidité maladive face au public qui l’emmène bien souvent lors de ses concerts  : dans les gravillons.  Les bonnes gens comme les voyous ne croient pas au miracle de rééditer l’exploit. Alors il enfonce le clou brutalement avec « Baiser » 2 ans plus tard. « Boire-Baiser » comme 2 verbes, 2 actions, un binôme pour les désespérés. Et c’est toujours aussi bon, voir meilleur. Plus féroce, le loup fait ses dents en étoffant sa musique et en laissant toujours la liquette de ses textes  hors du pantalon.

Voilà la machine en marche, un bruit de V8 qui sillonne le marché et pilonne la concurrence. S’offrant le luxe de reprendre « Salut les Amoureux » de Joe Dassin en légalisant la noirceur de ce texte.

Pourtant le moteur diesel maintenant  bien rodé s’encrasse 1 an plus tard sur « A prendre » (album qu’il trouve lui-même inaudible) et ce n’est pas en chantant la technique pour ouvrir les bières manuellement qui sauve les meubles. Alors au lieu de photocopier une technique, d’utiliser l’axiome de l’amour dans le caniveau ad vitam æternam, il prend son temps (3 ans) et revient avec « Brûle » qui porte bien son nom. Magistral album sans fioriture et avec l’exemplarité du patron qui revient sur la première marche du podium.

Certains en resteraient là, lui non. Pour marquer le coup de ses 40 printemps, de l’âge de raison, des premiers check-up, il distille dans la tuyauterie de ses compositions plus mures, de l’ouvrage philharmonique via « 1964 ». « L’Etreinte » qui suit en 2006, comporte de belles pépites comme « La Grande Marée » (« J’aimerais tellement t’amadouer, T’amarrer aux pontons, Ne plus te laisser dériver, Et devenir le vieux garçon, Qui saura te repêcher, Quand arrivera la grande marée)   mais reste un peu plus déliée que les autres disques plus compactes et monobloc, c’est du Miossec qui revisite son répertoire dans les grandes largeurs. Le premier « Brest-Of » qui arrive dans la foulée ne mérite l’attention que pour la captation sur un DVD bonus de l’un de ses concerts joué à Lille au Splendid. Nous voilà, arrivé à bon port, de nos jours, avec l’acmé « Finistériens » qui prend ses aises et un « s » du fait de la collaboration avec Yan Tiersen.

Modeste et pudique, frondeur et jouant au branleur, Miossec cache son énorme talent dans une enveloppe poste restante.  Ce grand chanteur lettré et voleur de magnifiques anathèmes amoureux puisé dans les sentences d’un Georges Perros par exemple : « comme la mer empêche les poissons de voir le ciel », n’a jamais flanché et n’a jamais déçu ses admirateurs de la première heure.

Alors non je ne saurais jamais ce que signifie découvrir « Non, Non, Non » en 2010. Tout ce que je peux vous dire, c’est que pas une de ses chansons n’a prit une ride. Contrairement à l’évolution de sa tronche sur les pochettes (mention spéciale à la peinture de Paul Bloas qui tranche avec le noir et blanc des précédentes et des suivantes) qui n’est pas tendre avec l’usure, ses albums s’écoutent encore sans rougir et permettent aussi d’acquérir la satisfaction qu’il sera encore, pour toujours, le plus grand faiseur d’ange à aiguille dans le bide de la chanson française.

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opération « foire aux livres » à la MDN

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L’antenne de Flandre de la médiathèque Départementale du Nord a effectué un desherbage important de ses collections pour adultes et enfants (livres, CD, DVD, CDroms) …documents proposés en dons

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Nous sommes allés chercher des livres, des CD …. un véritable trésor…venez le découvrir …

 

 


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Une des perles trouvée dans les bacs …. à écouter sans modération…

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Jacques Duvall – sept bonne raisons

Rupa & the April fisches

Coup de coeur Cd.

( musiques du monde)

Je ne me doutais pas, en prenant ce Cd complètement au hasard dans le médiabus, que j’avais entre les mains, un « Fatima Spar » encore plus festif et coloré, un son du soleil qui donne simplement envie de partir en vacance… et de danser aussi !

A découvrir !!

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 » Rupa chante comme elle cuisine: par touches vagabondes, forcément parfumées voire épicées. Cette jeune femme à l’histoire peu banale mais tellement actuelle, a grandi sur la côte Ouest des Etats-Unis, en Inde et dans le Sud de la France. Elle parle l’anglais, l’espagnol, l’hindi et le français. Avec ses Poissons d’Avril, son orchestre, elle s’amuse à faire tournoyer les folklores du monde dans une ronde frénétique comme en témoigne ce deuxième opus. Mitonné à l’ancienne avec la complicité du magicien du son Oz Fritz (Tom Waits), Este Mundo affirme une direction sans équivoque, fraternelle et appétissante. Pour Rupa et ses amis, il ne fait aucun doute que le monde a des allures de village où tout se termine toujours en chansons.  » Mondomix

 

Laurent

Georges Chelon chante Baudelaire

chelonJ’ai eu la chance de pouvoir assister à une des 10 représentations de Georges Chelon au T.D.M ( théâtre Darius Milhaud) « Georges Chelon chante Baudelaire »

Seul sur scène avec sa guitare, ses arrangements et 3 chaises il nous plonge dans un bain de français épuré où paroles et musique forment une harmonie extraordinaire et hors du commun. On est transporté dans un autre univers. Il est vrai qu’il faut écouter encore et encore, ces chansons peu ordinaires, alors, chez soi, on passe le CD en boucle…

Merci M. Chelon de nous avoir fait découvrir, ou redécouvrir, Charles Baudelaire ( les fleurs du mal). Dommage que l’on ne puisse vous applaudir plus souvent…

Josette

Les CD sont disponibles à la médiathèque (prêt de la MDN)

 

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Et pour aller plus loin …vous pouvez lire ou relire « les fleurs du mal » de Charles Baudelaire

 

 

Vincent Brusel et Mike Varlet

un bon moment au musée de la vie rurale….

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Vincent Brusel écrit des chansons en forme de cabanes. Des petites cabanes juchées dans les arbres, pour contempler le monde d’en bas à travers les branches.

Avec lui, il y a Mike varlet, qui a eu envie de tresser quelques cordes et d’ajuster quelques planches pour consolider et enjoliver l’édifice .

Vincent Brusel : Ce musicien du groupe « Ramble Ditties », qui joue des airs irlandais, a une autre corde à son arc, la chanson française: auteur compositeur, il accompagne ses textes fignolés de musiques qui oscillent entre le folk, les musiques traditionnelles, quelques accents blues et les tentations des musiques des îles.

Mike Varlet, à la guitare, vient épicer l’ensemble de sa présence.

Leurs concerts se nomment « Abris de fortune », des cabanes dans lesquelles s’abriter le temps de quelques chansons.

Excellent…..la vingtaine de personnes présentes ont été ravies de grimper dans les petites cabanes….

Anne Marie, Edith, Sylvain, Anouk, Marc

// Konono n°1

Coup de coeur CD

Congotronic

« Ce groupe traditionnel installé à Kinshasa modernise le son africain de façon inédite. Leurs likembés électrifiés font de véritable merveilles laissant l’auditeur aux frontières de la transe.  » ( Source : Mondomix )craw27

« Konono n°1, formation originaire de Kinshasa (République Démocratique du Congo) existe depuis près de 25 ans et est réputé pour sa musique mêlant transe traditionnelle et utilisation de likembés électrifiés.

Le groupe se compose de trois likembés (médium, aigu, basse) équipés de micros fabriqués à partir de vieux alternateurs de voiture, une section rythmique mêlant percussions traditionnelles et bricolées (couvercles de casseroles, pièces de voitures), trois chanteurs, trois danseurs et une sono munie de « lance-voix ».

Les musiciens sont originaires d’une région située à cheval entre le Congo et l’Angola. Leur style emprunte largement aux musiques de transe bazombo mais il leur a fallu littéralement composer avec la distorsion du système d’amplification, au départ non voulue mais inévitable. C’est ainsi que pour s’adapter à cette contrainte nouvelle Konono N° 1 a développé un style unique qui les a rapproché fortuitement de l’esthétique du rock et de la musique électronique les plus « extrêmes », tant par leurs sonorités que par leur volume (Konono N°1 joue devant un mur de baffles) et leur ’groove’ implacable. » ( source : CramWorld )

Daryoush Tala’i

Coup de coeur album CD

Calligraphies vocales

 » Cet album aurait pu s’appeler : Les deux maîtres et le jeune chanteur. CalligraphiesDiWjLzSVzy5YjZcTBVYlQCMnmDg@300x300.jpg Vocales réunit trois hommes, trois talents de la musique iranienne. Les immenses Djamchid Chemirani au zarb et Daryoush Tala’i au târ et le nouveau visage du chant persan Ali Reza Ghorbani. Ensemble, ils subliment les poèmes de Rumi, Hafez ou encore Aref. L’écrin musical minutieusement façonné par les deux musiciens permet au chanteur des envolées furieuses et passionnées. Les pièces s’écoulent paisibles ou enragées, au rythme des vers sacrés. Une nouvelle voix envoûtante qui rappelle que la musique iranienne est l’une des plus raffinées au monde. » (source: Mondomix)

Ca ressemble à ça, mais avec des voix:

« Synthèse entre une architecture formelle très ramifiée et une émotion toute en intensité, le chant de Ali Reza Ghorbani atteint une maîtrise vertigineuse qui invite au recueillement : puissance, finesse, modulation et douceur s’y retrouvent à la fois, dans des envolées qui évoquent les grandes passions ou les tourments de l’âme et rappellent que la musique iranienne est sans doute parmi les plus raffinées au monde. » (source: musiquesdumonde)

Sélection de CD (Avril 2010)

Quelques Coup 2 coeur … curiosité …. proposés par Laurent

 

Fatima Spar and the freedom friès / trust

Style : Variete (Fanfare Swing)
Fatima spar
Description :Fatima Spar und die Freedom Fries mélange de nombreux styles musicaux afin de produire un mix inédit : gros grooves, joie incontrôlée, rythmique jungle et swing de la Nouvelle Orléans, mélodies tziganes tout droit inspirées des fanfares de l’est, musique pop orientale, punk russe ou encore drum’n’bass acoustique. Tous les membres du groupe ont leur racines profondément ancrées dans différents pays des anciens empires autrichien et ottoman (Turquie, Autriche, Serbie & Monténégro, Macédoine, Bulgarie, Ukraine). On pourrait même dire qu’il s’agit là du premier groupe de swing post-ottoman. D’ailleurs le groupe se lance parfois dans des beufs qui font penser que Harlem est en fait un mahala (district) de Belgrade ou d’Izmir

La chanteuse Fatima Spar s’impose sans conteste comme la clé de voûte auditive et visuelle du groupe, elle écrit ses propres textes en turque et en anglais, qu’elle chante fiévreusement et lascivement. Elle s’engage même parfois dans des parodies de samples à l’aide d’un mégaphone ou d’autres petits gadgets. Le pôle slave du groupe est occupé par des musiciens d’élite comme le virtuose ukrainien du saxophone Andrej Prosoroff et le trompettiste bulgare Alexander Wladigeroof, accompagnés des deux serbes Milos Todorovski et Marko Marusic à l’accordéon et à la guitare respectivement. Le batteur Erwin Schroder jongles avec des rythmes drum’n’bass endiablés et le tromboniste Franz Grützer apporte son expérience musicale au groupe. Enfin Phililip Moosbrugger apporte sa maîtrise du swing à la contrebasse pour compléter l’ensemble

Site officiel : http://www.freedomfries.at
Myspace : http://www.myspace.com/fatimaspar


 

– Alela Diane , The pirate Gospel

Folk, Californie

est la révélation folk du moment. En s’étourdissant des ballades quialela diane hantent son premier album, il faut croire ce qu’on oublie trop souvent : la vraie magie se cache sans cesse derrière la simplicité. Cette jeune fille se sert avec justesse du prisme guitare-voix (mais quelle voix !), récemment repris par une scène musicale de barbus habiles avec les voyages dans le temps comme Devendra Banhart. Presque rien n’a été ajouté à cette formule pour que l’équilibre ne se tisse. La chanteuse éblouit avec l’essentiel : un jeu de guitare simple mais aux accords intenses et soutenus, une voix impressionnante par son mélange de force et de douceur, des textes à l’écriture tendre.

Les arrangements reposent sur quelques notes de piano enivrantes ou sur un choeur d’enfants qui harmonise le magnifique ‘Pieces of String’. ‘The Pirate’s Gospel’ a été enregistré par le père de la jeune femme dans son propre studio, et il joue d’ailleurs de la guitare sur plusieurs morceaux. Cet album intime devient encore plus sincère, quand sur ‘Heavy Walls’ la fille chante ‘Will I play the guitar like my father does ?’, et que le père répond par des volutes acoustiques. Grâce à ‘Oh ! My Mama’, on ne peut imaginer de berceau plus musical pour Alela, qui rend hommage par son chant à celui de sa mère à ‘la voix de plumes’. .. Comme dans le mythe indien, cette ‘vieille âme’ de seulement 23 ans laisse parler à travers elle les fantômes du passé (‘ The Rifle’, ‘Foreign Tongue’). En découlent des histoires de racines et d’exils. Si ses parents sont à l’origine des influences folk traditionnelles d’Alela Diane, celle-ci réussit à les transcender sans les imiter. Quatre ans après l’enregistrement de ce premier album, sa voix puissante traverse enfin les océans, à sa plus grande surprise d’ailleurs, pour nous émerveiller de ses chansons tristes et belles à la fois.  » ( source Evene)



Freebidou / Baby foot party

« FreeBidou dégage la chaleur d’une musique jouée dans un de ces bars, dans la rue ou sur une place de village.freebidou Une musique jouée tout près en tout cas. Une musique qui lie les gens, les emmène, les rapproche. Une musique à écouter autant qu’à danser. A la fois acoustique et puissante, cristalline et profonde, évidente et recherchée. Un équilibre subtilement dosé. Une fougue débridée et insouciante, limite punk, issue de l’écumage des bistrots et de la vie avec deux sous en poche. Du romantisme à la française, puisé dans l’héritage du folklore hexagonal, musettes et javas un brin nostalgiques, qui nous transportent dans les guinguettes d’avant-guerre, dans l’ambiance populo des films de Marcel Carné.

Mais la musique de FreeBidou exhale aussi des parfums d’Europe de l’Est, de swing Manouche, et ces univers loufoques où pointe l’humour absurde et le sens de la dérision de nos trois gusses. Une atmosphère tendre et lucide proche de Jacques Tati. Encore une allusion au cinéma ? C’est que les compositions de FreeBidou, suggestives, imagées, sensibles et animées forment comme la bande-son d’un film imaginaire.  » Vincent Nguyen


 

  • Ry Cooder  

Ry coorder« Guitariste et chanteur à l’inspiration, Ry Cooder doit tout autant sa renommée à sa grande maitrise de la slide guitar qu’à ses fructueuses collaborations avec entre autres Randy Newman, Les Rolling Stones ou encore Ali Farka Touré. Il officie également en tant que producteur et à collaboré aves des pointures telles Neil Young et Aaron Neville et compose de nombreuses bandes originales de films notamment pour le compte du réalisateur Wim Wenders, dont le film Paris-Texas. Enfin, il a participé à plusieurs formations musicales dont ‘Little Village’ et créé son propre label sur lequel il développe ses productions ainsi que celles de quelques artistes choisis.   »

 

 

« Le premier album solo de Ry Cooder depuis près de vingt ans s’avère finalement être une nouvelle oeuvre collective. Il y invite des vieilles légendes de la country, du jazz, du blues pour faire renaître un vieux quartier démoli de Los Angeles, Chávez Ravine. Sa capacité à mener ce type d’entreprise n’est plus à démontrer, on ne s’étonne donc pas de la très belle facture de ce disque. A la première écoute, on peut passer à côté de la cohérence de cet album concept : Chávez Ravine demande qu’on lui prête une vraie attention, c’est la marque des disques qui durent ! » ( Source Mondomix)