« les 10 mots » accrochés un peu partout dans la médiathèque…
et voici quelques textes….( avec les 10 mots à intégrer : harmonieusement, chœur, fil, complices, accueillants, cordée, agapes, réseauter avec , mains. )
- Les 3 C, en chœur, complices de cordée eurent une idée en l’air, réseauter avec les 3 A, accueillants avec leurs agapes, en leur mettant un fil harmonieusement dans leurs mains. Dom
-
Avec le bout de sa patte, le chat tire sur le fil. Son complice guette son jeu et tous deux, en chœur, sautent harmonieusement. Une cordée de souris émancipées, investit les lieux. « Nous allons faire de belles agapes » pensent les félins. Mais pourquoi ne pas réseauter ensemble et se tendre la main… ou plutôt…la patte s’interrogent les souris !! Jo
- Une main tendue vers les autres
Deux complices pour s’éclater
Trois amateurs pour chanter en chœur
Quatre convives pour faire des agapes
Cinq alpinistes en cordée pour gravir la paroi
Six internautes pour réseauter sur la toile
Sept historiens pour remonter le fil du temps
Huit petites notes de musique jouées harmonieusement
Neuf visages enfantins levés vers nous avec tendresse
Dix petits mots accueillants pour recevoir les amis
Jo
L’espoir d’une grenouille
Une petite grenouille seule, chantait harmonieusement au fil de l’eau.
Elle aurait voulu trouver un ami, un complice, pour chanter en chœur.
Avec un peu de chance, elle le trouvera dans ce nénuphar accueillant.
« chante ! chante ! » petite grenouille, il faut réseauter pour qu’il te tend la main.
En cordée ta tache sera plus aisée.
Quelques agapes vous réconforteront avant qu’enfin vos chants s’unissent sur l’étang.
Armelle
- En attendant Godot, le père Goriot consulta son courriel.
Encore un message de Tchekhov qui lui confie se tuer à la tâche pour achever « la mouette ».
D’un clic, Goriot effaça ce message trop vague à l’âme.
Le reseautage n’a pas que du bon, il peut vous ruiner…. le moral.
D’un autre clic, il ouvrit son carnet d’adresses, y cherchant le réseauteur parfait et pourquoi pas l’éventuel complice pour agapes d’un soir.
« Mon bel-ami, Werther ? Ah ! Si réseauter avec l’au-delà était possible ! L’idiot s’est suicidé la semaine dernière pour cette Charlotte, liaisons dangereuses, amours impossibles.
Que de souffrances pour ce jeune Werther !
Nana ? En l’accusant de petite bourgeoise, j’ai rompu le fil de nos relations.
Cyrano ? Je ne le sens pas, il met son nez partout celui-là.
Le colonel Chabert ? nous sommes tous deux honorés d’être de la même cordée, mais moi, il me glace avec ses histoires d’outre-tombe.
Faute de trouver un comparse accueillant, Goriot repensa à Godot et à leur projet commun : écrire en chœur, à deux mains, une œuvre harmonieusement conçue qui rassemblerait dix livres en un et qu’ils signeraient Honoré Beckett et Samuel de Balzac
En attendant, pourquoi Godot n’arrive-t-il pas ?
GG
-
Partir au fil de l’eau. Seul, sans complice, bercé harmonieusement par le bruit des vagues. Voguer avec un soleil accueillant. A bord pas d’agape, seul moyen de communiquer : réseauter en chœur ! Puis arriver au port d’attache, lancer la cordée d’une main ferme. Jo
Fil après fil, avec l’amour du métier, l’araignée tisse sa toile. Le travail achevé, elle
écarte les pattes, comme les doigts d’une main, pour tester toute la cordée.
Puis elle attend…
Elle aurait bien envie d’aller réseauter avec ses copines. Elles ont déniché un
grenier accueillant où leurs toiles drapent la mansarde harmonieusement. Toutes
en chœur, elles pourraient rajeunir celle toute ridée de la plus vieille d’entre
elles, Arachnéa, qui vient de fêter sa 63ème toile. Ah! Quelle soirée! Quelles agapes!
Le moucheron y était excellent…
Mais, pour l’heure, de moucheron pas le moindre dans les mailles du filet. Et le soleil, son complice, qui pour éblouir ses proies, atteind chaque jour le zénith, le soleil décline lentement. La clarté s’estompe. Les proies se font rares. Mais nulle raison de paniquer: araignée du soir, grand espoir, les phalènes passent toujours très tard.
GG
« Sur un fil accueillant, un oiseau rêvait,
une longue cordée de renards complices,
vinrent en chœur, lui proposer harmonieusement,
quelques agapes, pour réseauter… … …
Avec ses pattes, …pas de mains pour signer…
… il s’est envolé… «Am
- Tout ne tient qu’à un fil…
Après avoir bien réseauter, les complices se rencontrèrent pour de belles agapes dans un cadre accueillant et harmonieusement décoré. Ils finirent en chantant en chœur avec entrain et en se tenant la main. Quelle belle cordée d’amis !
Jo
D’une main, l’enfant tenait un fil au bout duquel se balançait harmonieusement un joli cerf-volant, avec pour complice le vent.
Accueillant avec méfiance cet intrus, le ciel déploya en une longue cordée ses nuages qui, sans prendre le temps de se réseauter, se cumulèrent tous en chœur et n’en firent qu’une bouchée.
Ah! Quelles somptueuses agapes qu’un cerf…volant à se mettre sous les vents!
GG
- « d’abord, je met à la poubelle se mot qu’est résauter ! puis avec une main souple, accueillant mon crayon et mes pinceaux, je poursuis mes pensées qui, harmonieusement complice, d’agapes en fête, me guident sur le support et les couleurs , et explosent en choeur ou se pausent , de fil en fil, ou en cordée. »
Am
Trois araignées en cordée sur leur fil,
d’un clin d’œil complice,
tendent la main à deux ravissantes mouches bleues,
accueillant en chœur leurs invitées à des agapes ,
se mettent à réseauter avec d’autres demoiselles
tout ce petit monde s’amuse et s’entend harmonieusement.
m
- Partir en cordée, pour un bout de chemin, chanter en cœur et au chœur les complies après avoir harmonieusement partagé des agapes accueillantes à l’autre dans sa différence pour tisser avec lui un réseau sans fil…. Nous avons besoin de toutes les mains! Bonne route….
PS: j’avoue éprouver quelques difficultés à utiliser le mot réseauter.. Néologisme du langage entrepreneurial comme on dit…. Très différent de celui d’agapè ! C’est mon côté subversif (refusant le néolibéralisme) et tradi (ce vocable n’est pas encore dans mon Littré!)
Pascal
« Tu vas voir ces dames sont accueillantes ». C’est comme ça que mon père m’avait expliqué la chose alors que nous marchions cote à cote dans la rue. A cette époque j’étais légèrement en retard. Je vous rassure, je le suis beaucoup plus maintenant. Au plus la roue tourne et l’horloge toque, au plus le retard s’accumule. Mais déjà tout petit j’étais mal né ou très pas né. J’étais en retard sur tout et à la limite du retardé mental. On aurait du m’offrir une montre dès le top départ.
La pire tare qui m’accablait n’était pas mes redoublements successifs, ma timidité maladive ou mon nez aquilin. Ce que j’avais, je ne le souhaitais à personne, même à mon pire ennemi. En effet, à ma majorité je n’avais pas trempé jésus dans marie et cela commençait à inquiéter la face paternelle de notre famille. Ma mère était beaucoup plus juive et prête à accepter que je reste éternellement un vieil adolescent. Nous ne connaissions pas Tanguy mais j’allais allégrement sur ses pas. Mon père voulait rompre le fil qui me reliait à mon enfance, à mes livres et au manque d’intérêt pour la gente féminine.
Comme je n’arrivais pas à trouver chaussure à mon pied gratuitement, ma carne de paternel, dans une générosité qui ne lui ressemblait pas, et main dans la main avec son fils, me payait un extra pour faire démarrer la machine. J’étais en âge d’aller faire mes humanités. Devenir un homme. Bref aller à pute.
Mon père était un homme d’une quarantaine d’année quand il avait décidé (sur un coup de tête ?) de m’offrir en cadeau à maman. Il soufflait donc harmonieusement ses 60 années quand il nous arriva de nous rencontrer, de nous découvrir, de devenir complices par cette expérience qui devrait être un cursus commun pour tous les garçons à venir. Vous pourriez dire que j’avais pris mon temps pour connaître mon père, me dire « enfin », mais n’oubliez pas que je suis un garçon qui part tard sur tout et en tout.
J’allais faire une coupe clair dans le budget de la famille, peut être faire perdre un forfait remonte ski ou une glace fraîche à st-trop’, afin de m’offrir quelques agapes friponnes with papa. Lui rendre sa fierté et gagner en virilité. Nous sabrerions des culs en chœur. Accroché l’un à l’autre. Motivant ses troupes, mon père serait là, éclaireur, premier de cordée pour me baliser la voie. Nous allions resauter dans les semaines suivantes sur les qualités de Mlle Claire ou Miss Vanda.
Malheureusement pour lui et je dirais comme d’habitude pour moi, nous étions tombé le jour de fermeture de l’enseigne. Il nous restait en rentrant à savoir si nous avions eu, un train d’avance grâce à lui ou un de retard à cause de moi.
P.
Mathilde
Au fil du temps
Unis comme les cinq doigts de la main
Nous chantions en chœur
Harmonieusement et avec bonheur
On était tous en train de réseauter
Accueillants une cordée d’enfants complices
Quelle belle agape !
Julie
19
Mathida
20
Je pêche avec du fil de pêche
Je te tends la main
Une cordée de fourmis
Nous réseautons sur facebook
Nous chantons tous en chœur
Je joue avec mon complice
Je fais une agape avec mes amies
Mes amis sont très accueillants
Le sapin et les guirlandes très harmonieusement installés
Angélic
21
Une maison accueillante.
Les petites mains, complices, avec méticulosité, organisent d’extraordinaires agapes et décorent harmonieusement la table.
Que de rires, qui résonnent en chœur !
Sur le fil des sentiments, réseautent bonheur et simplicité.
Camille
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Ma main caresse la joue de maman avec beaucoup de tendresse. Je la regarde tirer sur le fil de son ouvrage, elle chante et je l’accompagne en chœur, nous sommes complices, je joue avec beaucoup de bonheur !
Martine
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RELIÉS
Complice des agapes
Main et cœur en cordée
Tu marches harmonieusement
Sur le fil des jours
Avec dans les yeux
Cette promesse
Accueillant l’autre
Toujours
L’étranger
Qui garde un sourire prochain
Au fond de la tête
Une foi à réseauter
Qui lutte contre l’ombre
Qui saigne
mais ne se rompt jamais
Le chœur des hommes résonne
dans la peau du plus infime
d’entre nous.
F-X Farine, le 5 avril 2011.